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Le mardi 15 avril 2025 a marqué une journée difficile pour Bernard Arnault, propriétaire du géant du luxe LVMH. Sa fortune personnelle a chuté de plus de 12 milliards d’euros en une seule séance boursière, entraînant un recul à la 7e place des plus grandes fortunes mondiales.
Bernard Arnault rétrogradé à la 7e place
Selon l’indice Bloomberg, la valeur nette de Bernard Arnault est passée à environ 151 milliards d’euros, contre plus de 213 milliards d’euros estimés par Forbes il y a un an. Cette baisse significative l’a fait passer de la 5e à la 7e position mondiale, derrière des noms tels qu’Elon Musk (313 milliards d’euros), Jeff Bezos (201 milliards), Mark Zuckerberg (185 milliards), Warren Buffett (165 milliards), Bill Gates (159 milliards) et Larry Ellison (156 milliards).
Les raisons de la chute spectaculaire
La forte dégringolade du titre LVMH à la Bourse de Paris (-7,82 % lors de la séance du mardi 15 avril) est à l’origine de cette perte colossale. Les investisseurs ont sanctionné les résultats commerciaux du groupe au premier trimestre, jugés décevants par les analystes.
Après un ralentissement en 2024 lié à une demande en berne en Chine, marché clé pour LVMH, le groupe doit désormais composer avec des incertitudes géopolitiques, notamment aux États-Unis. Là-bas, le groupe subit une légère baisse de son chiffre d’affaires et une hausse des droits de douane. Depuis le début de l’année, le titre LVMH a perdu plus de 23 % à la Bourse de Paris.
Hermès, nouveau leader du luxe en Bourse
Cette chute profite à Hermès, le concurrent français, qui est devenu la première capitalisation boursière à la clôture du CAC 40. La valorisation d’Hermès a atteint 248,60 milliards d’euros, devançant désormais LVMH, valorisé à 244,39 milliards d’euros, et s’impose ainsi comme la société de luxe la plus valorisée au monde.
Une rivalité historique entre LVMH et Hermès
La rivalité entre LVMH et Hermès remonte aux années 2010, quand le groupe de Bernard Arnault a pris une participation surprise au capital d’Hermès. Cette opération a poussé la famille Hermès à s’unir au sein de la holding H51 pour défendre son indépendance face aux ambitions du milliardaire français.
Hermès a su mieux résister au ralentissement de la demande mondiale grâce à son positionnement « ultra luxe », tandis que LVMH se situe sur un segment « luxe classique ». Cette différenciation a permis à Hermès de conserver une dynamique favorable malgré les vents contraires du marché.