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Selon des informations recueillies par la cour d’appel de Pau, l’ancien surveillant de l’établissement Bétharram, seul à avoir été mis en examen dans l’Affaire Bétharram, demeure en détention provisoire. L’instruction éclaire une période prolongée et un cadre institutionnel concerné par les accusations. L’homme, âgé de 60 ans, était encore en poste au collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram jusqu’en février 2024 et a été mis en examen et placé en détention provisoire fin février, en attente de son procès. Le collectif des victimes de Bétharram rappelle qu’un réseau plus large de violences sexuelles est évoqué dans ce dossier, impliquant 19 adultes, dont 15 prêtres et quatre laïcs; 15 d’entre eux sont décédés. Le parquet de Pau avait déposé un référé détention pour empêcher sa sortie.

Bétharram: un seul ex-surveillant mis en examen et maintenu en détention
Dans ce dossier, la personne concernée est le seul ancien surveillant encore visé par des actes répréhensibles allégués et mis en examen. Le dossier porte sur des faits commis entre 1991 et 1994, et une agression sexuelle sur mineur en 2004. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire fin février, et n’a pas été remis en liberté selon les informations obtenues par la cour d’appel de Pau.
Il était encore en poste au collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram jusqu’en février 2024 et l’instruction le vise pour des faits commis durant ces années.
Le parquet de Pau avait déposé un référé détention pour empêcher sa sortie, renforçant la position de l’instruction qui le maintient en détention provisoire.
Contexte des accusations et rôle du collectif des victimes
Le contexte des accusations montre que le dossier s’appuie sur un réseau large évoqué par le collectif des victimes de Bétharram, qui rappelle que 19 adultes sont impliqués dans des violences sexuelles, dont 15 prêtres et quatre laïcs; 15 d’entre eux sont décédés.
Selon le collectif des victimes de Bétharram, 19 adultes (15 prêtres et quatre laïcs) sont mis en cause pour des violences sexuelles. 15 d’entre eux sont décédés.
La libération provisoire qui avait été accordée avait été contestée par le parquet, qui poursuit l’instruction en vue d’un procès.
Prochaines étapes et suivi de l’affaire
Pour l’heure, le dossier est en phase d’instruction et le procès n’a pas encore été fixé. La cour d’appel de Pau et le parquet suivent ce dossier, qui demeure l’un des cas les plus médiatisés de violences sexuelles dans des institutions religieuses en France.