Biden confond Zelensky avec Poutine avant de corriger
Le président américain Joe Biden a commis une nouvelle gaffe jeudi lors du sommet de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Washington, en présentant le président ukrainien Volodymyr Zelensky comme « le président Poutine », avant de rectifier son erreur.
Biden, âgé de 81 ans, s’est adressé aux participants au sommet en disant : « Et maintenant, je laisse la parole au président ukrainien, un homme d’une grande bravoure et détermination. Mesdames et messieurs, voici le président Poutine », mais il a rapidement corrigé sa bourde en déclarant : « Je suis fortement concentré sur la défaite du président Poutine ».
Il s’agit d’un nouveau revers pour le candidat démocrate qui est sous pression croissante pour se retirer de la course présidentielle en raison de préoccupations concernant sa santé mentale.
Un nouveau sondage publié jeudi indique que plus de la moitié des démocrates souhaitent que le président Biden mette fin à sa campagne de réélection après avoir jugé sa performance catastrophique lors du débat présidentiel face à son adversaire Donald Trump, bien que la compétition reste intense.
Santé du président
Le site « Axios » a également publié des documents indiquant que la Commission de surveillance de la Chambre des représentants américaine, dirigée par les républicains, a convoqué trois hauts conseillers de la Maison Blanche pour témoigner sur la santé du président Biden.
Le président de la commission, James Comer, républicain du Kentucky, a demandé des réponses d’ici le 17 de ce mois et prévoit une audience à huis clos avec eux ultérieurement.
Selon « Axios », les convocations montrent que les républicains souhaitent enquêter pour savoir si les conseillers les plus proches de Biden ont essentiellement caché l’état de santé réel du président âgé de 81 ans, et cette enquête pourrait se poursuivre jusqu’aux élections du 5 novembre.
La piètre performance de Biden lors du débat du 27 juin dernier a soulevé de nombreuses questions sur sa santé mentale et sa capacité à se présenter pour un second mandat. Certains démocrates, y compris des responsables de l’administration, se préparent à des enquêtes potentielles au Congrès sur sa capacité mentale et ce que ses assistants savent à ce sujet.