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La récente allocution du président américain Joe Biden a marqué un tournant diplomatique concernant la situation à Gaza, en appelant le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi à garantir l'ouverture de la frontière pour les habitants de Gaza. Cet appel intervient dans un contexte de perpétuelle instabilité dans la région, exacerbée par le conflit israélo-palestinien et a été souligné lors de la célébration de Hanouka à la Maison Blanche.
Le discours de Biden durant Hanouka
Durant son discours pour la célébration de Hanouka, Biden a manifesté son soutien continu envers Entité sioniste, en soulignant les efforts déployés pour le soutien militaire et la libération des otages détenus par le Hamas. Il a mis en lumière le travail inlassable des États-Unis pour faciliter le retour sécurisé des otages, l’acheminement des aides humanitaires et la pression exercée sur les parties impliquées pour ouvrir "la porte" vers l'Égypte. Le président américain a révélé qu’il a personnellement consacré de nombreuses heures pour persuader les différents acteurs régionaux d'agir en ce sens.
La pression américaine sur l'Égypte et l'aide humanitaire pour Gaza
Avec la crise humanitaire s'aggravant à Gaza suite à la poursuite de l'offensive israélienne, des voix s'élèvent aux États-Unis pour que l'Égypte permette l'entrée d'un grand nombre de réfugiés palestiniens dans le nord du Sinaï. Cependant, l'administration égyptienne reste fermement opposée à l'idée d'un afflux de réfugiés, craignant leur installation permanente. Les assurances de l'administration Biden, par l’intermédiaire du secrétaire d'État Antony Blinken, incluent la promesse que les États-Unis ne soutiendront pas le déplacement forcé des Gazaouis vers l'Égypte.
Réticences égyptiennes et demande de budget américain
L'administration Biden a demandé au Congrès d'approuver un budget de 106 milliards de dollars destiné à contrer les conséquences humanitaires au niveau global des conflits actuels, y compris pour l'aide humanitaire à Gaza. Ceci inclut 3,495 milliards de dollars supplémentaires pour l'assistance aux réfugiés, avec des fonds qui seront gérés par le bureau de Migration et de Réfugiés (MRA). La formulation ambiguë des documents budgétaires a suscité des interprétations diverses quant à la position américaine sur la question du possible déplacement des Gazaouis. Néanmoins, le White House Middle East Coordinator, Brett McGurk, lors du Forum de la sécurité à Manama, a réitéré l'opposition des États-Unis à tout transfert forcé des Palestiniens hors de Gaza.
Les efforts américains en faveur d'une solution humanitaire pour les habitants de Gaza symbolisent un équilibre délicat entre la solidarité avec Entité sioniste et la recherche d'un soutien aux populations civiles en détresse. La réponse égyptienne à ces appels et l'impact de l'aide américaine restent des indices cruciaux quant à l'évolution de la situation humanitaire dans la région.