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Biden souligne l’importance de la révolution énergétique aux USA
Le président des États-Unis, Joe Biden, a constaté de près les ravages de la sécheresse en devenant le premier président en exercice à visiter la forêt amazonienne. Il a déclaré qu’« aucune personne ne peut inverser la révolution énergétique qui est en cours en Amérique ».
Contexte de la visite
Ces commentaires interviennent alors que l’administration entrante du président élu Donald Trump semble prête à réduire les efforts pour lutter contre le changement climatique. La vaste région amazonienne, d’une superficie similaire à celle de l’Australie, stocke d’énormes quantités de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre qui contribue au changement climatique. Cependant, le développement rapide menace cette plus grande forêt tropicale du monde, et les rivières s’assèchent.
Engagement pour le climat
Dimanche, Biden a déclaré que la lutte contre le changement climatique avait été une cause déterminante de sa présidence. Il a plaidé pour un air, une eau, et une énergie plus propres, soutenant des législations représentant les investissements fédéraux les plus significatifs de l’histoire pour combattre le réchauffement climatique.
Un avenir incertain
Cependant, il s’apprête à céder le pays à Trump, qui est peu susceptible de donner la priorité à l’Amazonie ou à quoi que ce soit lié au changement climatique, qu’il a qualifié de « canular ». Trump a promis de se retirer à nouveau de l’Accord de Paris et a déclaré qu’il annulerait les fonds non dépensés dans les lois sur l’efficacité énergétique.
Symbolisme de la visite
Biden a souligné l’importance symbolique de son voyage en déclarant : « L’Amazonie pourrait être les poumons du monde, mais à mon avis, nos forêts et nos merveilles nationales sont le cœur et l’âme du monde. Elles nous unissent et nous inspirent à être fiers de nos pays et de notre héritage ».
Interactions avec les communautés indigènes
Lors de cette visite, Biden a rencontré des leaders autochtones et a assisté à une cérémonie de bienvenue où des femmes indigènes ont agité des maracas. Il a également signé une proclamation américaine désignant le 17 novembre comme Journée internationale de la conservation.
Engagement financier pour la protection de l’Amazonie
L’administration Biden a annoncé des projets pour un investissement de 500 millions de dollars dans le Fonds Amazonie, un effort de coopération internationale majeur pour préserver la forêt tropicale, principalement financé par la Norvège. À ce jour, les États-Unis ont déjà fourni 50 millions de dollars dans le cadre de cet engagement, avec une annonce supplémentaire de 50 millions de dollars dimanche.
Défis à venir
Bien que le voyage de Biden soit significatif, plusieurs experts doutent que des résultats concrets en découleront, craignant que peu de fonds ne soient alloués au Fonds Amazonie avec l’arrivée de Trump à la Maison Blanche. La forêt amazonienne a souffert de deux années de sécheresse historique, entraînant l’assèchement des voies navigables et rendant difficile la vie des communautés riveraines.
Changements politiques au Brésil
Avec l’arrivée au pouvoir du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, une nouvelle orientation des politiques environnementales a été signalée, contrastant avec son prédécesseur d’extrême droite, Jair Bolsonaro, qui avait favorisé l’expansion de l’agrobusiness. Malgré les succès récents dans la réduction de la déforestation, le gouvernement de Lula fait face à des critiques pour soutenir des projets potentiellement nuisibles à la région.
Une visite historique
Bien que Biden soit le premier président en exercice à visiter l’Amazonie, le président Theodore Roosevelt avait déjà parcouru la région en 1912. Le voyage actuel de Biden fait partie d’un voyage de six jours en Amérique du Sud, après avoir participé au sommet de coopération économique Asie-Pacifique à Lima, au Pérou.