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La Biélorussie a libéré jeudi 52 prisonniers politiques, dont Mikola Statkevitch, à l’issue d’une médiation américaine, selon l’ONG Viasna et plusieurs médias. Parmi les personnes libérées figurent aussi des journalistes et des manifestants, certains ayant franchi la frontière lituanienne en sécurité, selon Belta et d’autres sources. Cette série de libérations s’inscrit dans un contexte de discussions sur les sanctions américaines et des visites entre responsables biélorusses et partenaires étrangers. Les informations relayées par les ONG et les médias varient sur le nombre exact et le profil des personnes libérées, mais convergent sur un mouvement récent en faveur de la libération de détenus politiques.
52 prisonniers libérés dont Mikola Statkevitch
Selon Viasna, Mikola Statkevitch, opposant historique au président Alexandre Loukachenko, fait partie des personnes libérées. Arrêté en mai 2020, il avait été condamné à 14 ans de prison. Depuis deux ans et demi, il était détenu au secret et ses proches ne recevaient plus de nouvelles de lui. En parallèle, Belta a confirmé la libération d’14 étrangers, dont six Lituaniens, deux Lettons, deux Polonais, deux Allemands, un Français et un Britannique.
Médiation américaine et levée des sanctions contre Belavia
La libération s’inscrit dans le cadre d’une médiation américaine et survient peu après une visite d’un responsable américain au Bélarus. John Cole, envoyé spécial adjoint auprès du président, a annoncé à la télévision d’Etat que Washington levait les sanctions contre Belavia: « À partir de maintenant, nous levons les sanctions contre Belavia. Pour le moment, elles sont levées ». Par ailleurs, le président lituanien Gitanas Nauseda a précisé que parmi les personnes libérées se trouvaient « des figures de l’opposition, des journalistes et des participants à des manifestations ». Selon Belta, des libérations avaient été évoquées en juin, incluant Sergueï Tikhanovski, et d’autres restent à confirmer.
Réactions et situation des personnes libérées
Au-delà des chiffres, les responsables internationaux décrivent ces libérations comme une étape. Nauseda a déclaré être « profondément reconnaissant envers les États-Unis et personnellement envers le président Donald Trump pour leurs efforts continus en faveur de la libération des prisonniers politiques ». Des informations sur les personnes libérées indiquent que certains pourraient ne pas quitter le Bélarus et resteraient près de la frontière avec la Lituanie; d’autres, comme Elena Ramanauskiene et Igor Lossik, ont été évoqués par les médias et les agences, selon les rapports relayés dans ce dossier. En juin dernier, 14 prisonniers avaient déjà retrouvé la liberté, dont Sergueï Tikhanovski, mari de Svetlana Tikhanovskaïa.