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Une nouvelle vague d’attaques russes a frappé Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi, accentuant la pression sur les habitants et les institutions ukrainiennes. Le bilan des bombardements reste incertain et varie selon les sources et les moments, oscillant entre quatre morts et des dizaines de blessés. Des drones et des missiles ont visé la capitale, touchant des immeubles résidentiels, un centre commercial et une école maternelle. Les dirigeants ukrainiens et les alliés occidentaux poursuivent les discussions sur des garanties de sécurité destinées à dissuader une reprise des combats.
À Kiev, bilan variable selon les sources
Des bilans initiaux divergent selon les rapports et les agences. Certaines sources évoquent quatre morts et plus de vingt blessés, tandis que d’autres font état d’un bilan qui s’alourdit au fil des heures, jusqu’à huit, puis dix et même quatorze morts dans les bilans ultérieurs.
Selon l’administration militaire et plusieurs agences, l’attaque nocturne a touché Kiev dans plus de 20 lieux, causant des dégâts à des immeubles résidentiels, à une école maternelle et à un centre commercial. Des habitants se réfugient dans le métro et des journalistes ont entendu de puissantes explosions et vu des débris incandescents.
«Une autre attaque massive de nos villes. Encore des meurtres», a écrit Zelensky sur Telegram.
Réactions et enjeux diplomatiques
Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN, a évoqué deux formes possibles de garanties: un renforcement de l’armée ukrainienne ou une implication plus directe des pays européens et des États-Unis. «Des garanties de sécurité solides seront essentielles» et «Il est clair que les États-Unis seront impliqués», a-t-il déclaré lors d’un point d’étape à Kiev.
De son côté, Volodymyr Zelensky a reconnu que le travail sur ces garanties était «très difficile» et a souligné que leur faisabilité restait incertaine à ce stade. Il a aussi évoqué les échanges internationaux qui préparent une éventuelle rencontre entre les dirigeants russe et ukrainien, sans précisions sur une date.
Sur le volet international, Donald Trump a déclaré qu’il envisageait un soutien aérien mais exclu des troupes au sol et a réaffirmé son refus d’une adhésion immédiate de l’Ukraine à l’Otan. Les discussions s’articulent autour de garanties de sécurité, sans avancées immédiates sur un sommet Poutine–Zelensky.
État des lieux sur le terrain et enjeux stratégiques
Sur le terrain, l’armée russe poursuit ses avancées et a revendiqué des gains dans la région de Donetsk, estimant avoir frappé plusieurs cibles stratégiques. Selon le ministère de l’Intérieur ukrainien et les autorités militaires, l’attaque a touché Kiev dans plus de 20 endroits et a endommagé de nombreux immeubles, dont un bâtiment de cinq étages qui s’est effondré, bloquant des habitants sous les décombres. Une école maternelle a aussi été touchée et des voitures ont disparu sous les débris. Des journalistes ont entendu des explosions et vu des drones dans le ciel.
Dans un premier bilan, certains responsables avaient évoqué quatre morts et plus de 20 blessés; d’autres chiffres, publiés dans les heures qui ont suivi, portaient le total à huit ou dix morts, dont des enfants. Le parquet ukrainien a indiqué que le bilan pouvait encore évoluer, et les secours se poursuivaient dans la capitale.
«La Russie n’a aucun intérêt pour la diplomatie. Elle choisit de continuer de tuer plutôt que de mettre fin à la guerre», a déclaré Zelensky, alors que Kiev appelle les alliés à intensifier les pressions et à proposer des garanties de sécurité auprès des Moscou.
La Russie affirme avoir intercepté des centaines de drones ukrainiens et poursuit ses communications sur les dégâts, tandis que Kiev et ses alliés appellent à une réaction internationale et à des sanctions renforcées en cas de poursuite du conflit.