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Billy Connolly, le célèbre humoriste écossais, a partagé un bilan franc de sa santé dans son nouveau livre *The Accidental Artist*. À 81 ans, il aborde sa vie après le diagnostic de la maladie de Parkinson, qu’il a reçu en 2013, et comment il profite de sa retraite dans les Florida Keys, où il se consacre à la pêche et au dessin.
La maladie de Parkinson et la vie quotidienne
Dans son livre, Connolly évoque avec sincérité l’impact de la maladie de Parkinson sur sa vie. Il écrit : « La maladie de Parkinson continue son chemin, faisant ce qu’elle a à faire. Cela m’a préoccupé un certain temps, mais en y réfléchissant, je suppose que j’ai de la chance de ne pas avoir eu quelque chose de pire, car j’étais soudeur. »
Il se remémore son passé en tant que soudeur à Glasgow dans les années 60, période durant laquelle il a décidé de se lancer dans le monde du divertissement. Connolly se souvient également des dangers liés à son ancien métier, notamment l’exposition à l’amiante et les accidents fréquents.
Un nouveau départ artistique
Depuis sa retraite de la scène, Connolly a découvert une passion pour le dessin. Ce nouvel intérêt a vu le jour par accident lors d’une tournée à Montréal. « J’étais dans un magasin d’art pour me mettre à l’abri de la pluie et je suis ressorti avec des feutres et un carnet de croquis. Je suis retourné dans ma chambre d’hôtel et j’ai commencé à dessiner. Je n’ai jamais regardé en arrière », raconte-t-il.
Ses œuvres ont trouvé un écho auprès de ses fans, mais il admet avoir du mal à gérer l’idée d’assister à ses propres expositions. « C’est un compliment sérieux de rencontrer des personnes qui collectionnent mes œuvres, mais c’est quelque chose que j’ai du mal à accepter. C’est extraordinairement merveilleux que des gens souhaitent acheter mes dessins. La plus grande surprise de ma vie », confie-t-il.
Un chemin difficile mais positif
En 2013, Connolly a reçu un double diagnostic de la maladie de Parkinson et d’un cancer de la prostate. Heureusement, il a été déclaré guéri du cancer après un traitement. Cinq ans après son diagnostic, il a décidé de prendre sa retraite en raison des difficultés croissantes liées à sa maladie.
Dans ses réflexions, Connolly rappelle que « ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort », tout en ajoutant avec humour : « Je ne suis pas encore mort ni brisé. Je pêche paisiblement en Floride. »