À l’approche du 10 septembre, le mouvement social « Bloquons tout » occupe le devant de l’actualité politique et sociale en France. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a annoncé un dispositif de sécurité conséquent pour prévenir tout débordement. Il a indiqué qu’environ 80 000 gendarmes et policiers seraient mobilisés dans tout le pays afin d’assurer le maintien de l’ordre et la sécurité des usagers. Jean-Luc Mélenchon a réagi en appelant à des actions pacifiques et a dénoncé ce qu’il perçoit comme une instrumentalisation de l’État pour contenir le mouvement.

Bloquons tout le 10 septembre: dispositif et consignes
Dans le cadre de cette journée d’action, le dispositif de sécurité est présenté comme une mobilisation majeure des forces de sécurité. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a indiqué que l’objectif est d’éviter les blocages et les violences potentielles dans tout le pays. « Ils auront une consigne très claire : la fermeté. Nous n’accepterons aucune violence et aucun débordement », a-t-il déclaré lors d’une intervention télévisée, selon France 2.
Selon Retailleau, environ 80 000 gendarmes et policiers seraient mobilisés pour le 10 septembre, et une réunion des préfets est prévue mardi matin afin d’ajuster le dispositif et les plans de sécurité. Le même jour, François Bayrou remettra la démission du gouvernement à Emmanuel Macron, et les autorités veulent coordonner les transports, les universités et les sites publics sensibles, tout en identifiant des lieux « sensibles » comme à surveiller, selon une note évoquée par la presse.
« Les méthodes d’actions doivent être pacifistes et non violentes. »
Jean-Luc Mélenchon a réagi, estimant que «Les méthodes d’actions doivent être pacifistes et non violentes», et appelant à une mobilisation sans violence selon France 2.
Disparités sur l’effectif annoncé: 80 000 vs 8 000
Les chiffres varient selon les publications: Retailleau évoque « environ 80 000 gendarmes et policiers » mobilisés pour le 10 septembre; La Provence évoque quant à elle «8000 gendarmes et policiers» mobilisés ce même jour, illustrant des divergences entre les récits et les attestations.
Cette différence met en relief les limites des informations officielles en amont d’un déplacement de sécurité d’envergure, et elle est discutée par les journalistes qui couvrent le dossier.
En dépit des chiffres divergents, la sécurité demeure l’objectif central des autorités, qui insistent sur un cadre pacifique et mesuré pour permettre l’expression publique sans violence.
Quoi qu’il arrive, le déroulement du 10 septembre et l’efficacité du dispositif resteront à suivre de près pour évaluer les choix des autorités et les retombées politiques et sociales du mouvement.