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La journée du 10 septembre s’annonce sous le signe de la mobilisation Bloquons tout, avec des manifestations, des rassemblements, des blocages et des perturbations prévues sur tout le territoire. Les organisateurs évoquent une mobilisation protéiforme et sans chef, relayée sur les réseaux sociaux et soutenue par des syndicats et des partis. Plus de 600 actions sont à l’échelle nationale pour cette journée, selon les premières synthèses locales.
Bloquons tout: mobilisation d’ampleur en France
Le mouvement Bloquons tout s’organise sur l’ensemble du territoire avec des manifestations, des rassemblements, des blocages et des actions diverses, selon les éléments recueillis. Les organisateurs insistent sur une mobilisation protéiforme et sans chef officiel, relayée par des messages sur les réseaux sociaux et soutenue par des syndicats et des formations politiques, notamment La France insoumise, la CGT et Solidaires. Dans l’ensemble, des actions sont prévues dans de nombreuses villes, et les premières évaluations évoquent plus de 600 initiatives pour la journée.
Cette dynamique a été présentée comme inspirée par le mouvement des Gilets jaunes de 2018, mais sans figure dominante identifiable.
Points chauds locaux: Brest et le Gard, et les actions prévues
À Brest, des actions se tiennent autour du rond-point des Foulques, avec des pancartes et une présence policière sur place. Fabrice et Michel, syndicalistes présents, expliquent: « On va jouer au chat et à la souris toute la journée », reflétant un rythme d’ensemble des actions et des échanges avec les forces de l’ordre.
Dans le Gard, le mouvement se déploie autour de Nîmes et du lycée Daudet: le lycée est bloqué et la police est présente; la préfecture a ouvert le centre opérationnel départemental et la cellule de crise est mobilisée pour suivre l’événement. Le Proviseur précise: « On ne reconnaît pas beaucoup de nos élèves. La majorité ne fait pas grève et ne participe pas au mouvement. »
Déploiement et sécurité: un cadre de mobilisation important
Les autorités prévoient un dispositif important pour éviter les débordements: Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a annoncé que près de 80 000 gendarmes et policiers seront mobilisés pour sécuriser les sites et encadrer les actions.
Des services de renseignement soulignent la difficulté d’anticiper ce mouvement « horizontal » et sans chef, qui réunit des acteurs variés et des soutiens venus de divers horizons. Les autorités appellent au respect des consignes et à ne pas gêner les secours pour limiter les perturbations et les risques pour la population.