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Le Brésil se prépare à un procès historique: Jair Bolsonaro, ancien président, doit répondre à des accusations de tentative de coup d’État et d’organisation criminelle devant la Cour suprême, avec une audience qui s’étale sur plusieurs jours à Brasilia. Assigné à résidence et inéligible jusqu’en 2030, il affirme son innocence et se dit victime d’une « persécution politique ». Le parquet l’accuse d’être le chef d’une « organisation criminelle » ayant conspiré pour assurer son « maintien autoritaire au pouvoir », en dépit de sa défaite face au président Lula lors du scrutin de 2022. Le contexte international se complexifie: les États-Unis et Donald Trump ont imposé, selon les informations disponibles, une surtaxe sur des exportations brésiliennes, alimentant des tensions et une perception d’ingérence dans le dossier.
Au Brésil, Bolsonaro confronté à la Cour suprême dans un procès historique
Le parquet l’accuse d’être le chef d’une « organisation criminelle » ayant conspiré pour assurer son « maintien autoritaire au pouvoir », en dépit de sa défaite face au président Lula en 2022. L’ancien chef de l’État est assigné à résidence et interdit d’élection jusqu’en 2030; il soutient qu’il s’agit d’une persécution politique et demeure déterminé à plaider son innocence. L’audience, qui s’annonce historique, se déroule sur la place des Trois-Pouvoirs à Brasilia, où les autorités ont renforcé la sécurité et annoncé une surveillance continue avec des équipements de dernière génération, y compris des drones équipés de caméras thermiques.
Contexte international et enjeu politique
Invoquant une « chasse aux sorcières » contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes, accentuant les tensions autour de ce dossier et alimentant les débats sur l’influence étrangère dans la politique brésilienne.
Ce que prévoit la procédure et les suites possibles
L’audience est structurée autour de la lecture par le magistrat d’un rapport résumant les principaux points du dossier, suivie par le procureur puis les avocats. Le juge Moraes et quatre de ses collègues voteront ensuite pour aboutir au verdict d’ici la semaine prochaine. L’ancien chef de l’État est notamment accusé de tentative de coup d’État et d’abolition violente de l’État démocratique de droit. Il risque jusqu’à 43 ans de prison. En cas de condamnation, qu’il pourra contester en appel, il « est possible » qu’il soit envoyé aussitôt en prison, selon une source de la Cour suprême.