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Brigitte Macron : La justice dément les rumeurs sur sa naissance

by Sara
Brigitte Macron : La justice dément les rumeurs sur sa naissance
France

La cour d’appel de Paris a récemment relaxé deux femmes, Natacha Rey et Amandine Roy, ayant diffusé une rumeur sur Internet selon laquelle Brigitte Macron serait née homme, sous le nom de Jean-Michel Trogneux. Les motivations de la cour, publiées par l’AFP, indiquent que la justice n’a pas validé cette thèse, contrairement aux affirmations des soutiens des prévenues.

Réactions à la relaxe

Dès l’annonce de la relaxe, l’avocat de l’une des prévenues, Me François Danglehant, a été salué par plusieurs personnes, qui soutiennent l’allégation selon laquelle la Première dame serait une femme transgenre. Pour eux, la décision de la cour était la preuve que Brigitte Macron est effectivement née homme, niant l’existence de son frère Jean-Michel Trogneux et de son premier mari, André-Louis Auzière.

Ces théories ont été massivement relayées par des sites complotistes, tant en France qu’aux États-Unis, particulièrement dans le cadre de l’affaire impliquant la commentatrice politique Candace Owens. En réponse, le couple présidentiel a annoncé son intention de poursuivre cette influenceuse américaine pour avoir diffusé et exploité ces fausses informations dans ses vidéos.

Clarifications juridiques

Malgré la relaxe, l’avocat spécialisé en droit de la presse, Christophe Bigot, a précisé que cette décision ne doit pas être interprétée comme une reconnaissance de la véracité des faits. La cour n’a pas statué sur le fond de l’affaire concernant un éventuel changement de sexe de Brigitte Macron.

La cour a justifié sa décision en déclarant que « l’imputation d’avoir effectué une transition de genre et de ne pas avoir voulu la rendre publique ne saurait caractériser une atteinte à l’honneur ou à la considération de la partie civile. » Bigot a également noté que « ce n’est pas diffamatoire d’accuser quelqu’un d’être trans » et que la relaxe était due au fait que les propos n’étaient pas pénalement qualifiables.

Incohérences des arguments des prévenues

Tout en relaxant les deux femmes des accusations de dissimulation et de falsification d’actes d’état civil concernant le prétendu « mariage frauduleux » entre Brigitte Macron et son premier mari, la cour a relevé que les preuves présentées par les parties civiles, tels que des actes de naissance et de mariage, démontraient « les incohérences et faiblesses de l’argumentation » des prévenues.

Seul le passage faisant référence au détournement de mineur de Brigitte Macron sur Emmanuel Macron a été jugé diffamatoire. Cependant, les prévenues ont été relaxées en raison de leur bonne foi, la cour considérant qu’elles ne sont pas des professionnelles de l’information et se sont basées sur des articles de presse concernant leur relation.

Procédures en cours

À la suite de cette décision, Brigitte Macron, son frère et le ministère public ont décidé de se pourvoir en cassation. Cette affaire continue d’attirer l’attention et soulève des questions sur la propagation de fausses informations dans l’espace public.

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