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Budget 2026: Le ministre met en garde contre la sorcellerie fiscale

by charles
France

Dans le cadre de l’examen du budget 2026 à l’Assemblée nationale, le gouvernement met en garde contre des mesures jugées inopérantes et parle de « sorcellerie fiscale ». Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, plaide pour un budget de compromis et rappelle que tout n’est pas acceptable, tandis que les débats portent sur la taxation des entreprises et le pacte Dutreil. Selon plusieurs sources, des chiffres et des analyses évoquent des recettes potentiellement sous-estimées ou surestimées et des propositions qui pourraient influencer le déficit et les droits de succession.

Rôle du ministre de l
Roland Lescure lors d’une question à l’Assemblée nationale.

Roland Lescure et la sorcellerie fiscale au budget 2026

Depuis le début de l’examen du budget 2026, le ministre souligne que certaines mesures destinées à taxer davantage les entreprises suscitent des critiques. Dans La Tribune Dimanche, il fustige « la sorcellerie fiscale » et appelle à un budget qui réconcilie sérieux budgétaire et stabilité politique. « Tout n’est pas acceptable », a-t-il déclaré. « Cette semaine ont été votées des mesures, peut-être liées à la perspective d’Halloween, totalement inopérantes ! »

« On peut décider en théorie d’exporter notre problème de déficit et de vouloir faire payer le monde entier. Mais, en pratique, ce n’est tout simplement pas possible. » À ceux qui disent « on va avoir 30 milliards d’euros de recettes magiques », je réponds « Nous aurons 30 milliards d’ennuis magiques ».

Concernant le pacte Dutreil, il est clair que le ministre voit cet outil comme essentiel pour protéger le capitalisme familial à la française et appelle à ne pas brader les entreprises françaises: « Le pacte Dutreil est un outil essentiel de la préservation du capitalisme familial à la française. Il est utile. Mais est-ce qu’on peut corriger, ici ou là, des excès qui sont relevés par certains ? Regardons-y ! En revanche, si le résultat de ce qui sera voté à l’Assemblée aboutit à brader les entreprises françaises, on se tirerait une balle dans le pied ».

Prélèvements, chiffres et réactions parlementaires

Côtés chiffres, Amélie de Montchalin rappelle que les mesures votées portent le taux de prélèvements obligatoires à 45,1 % du PIB, « plus qu’en 2013 où il était à 44,8 % ». Cela n’intègre pas l’impôt sur la fortune improductive voté vendredi soir, qui n’est pas encore chiffré.

Selon Le Monde, la niche fiscale évoquée aurait engendré une perte de recettes fiscales de 5,5 milliards d’euros en 2024, d’après une synthèse d’un rapport de la Cour des comptes à paraître dans les prochaines semaines. Le PS, critique sur ces mesures, voit dans cette niche un moyen de diminuer les droits de succession lors des héritages.

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