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Budget 2026: le socle commun refuse le volet recettes

by charles
France

Dans le débat budgétaire 2026, les groupes du socle commun ont d’ores et déjà verrouillé leur position sur le volet recettes, indiquant qu’en l’état ils ne pourraient pas voter cette partie du texte. L’entourage du Premier ministre, Sébastien Lecornu, précise que ces groupes ont été consultés et pourraient s’abstenir ou voter contre, sans préciser le sens exact du vote. Le gouvernement souligne le risque pour l’économie et affirme que des solutions existent si le texte n’est pas adopté, notamment des ordonnances ou une loi spéciale.

À l’Assemblée nationale, les groupes du socle commun refusent le volet recettes

Les députés du socle commun — Renaissance, MoDem, Horizons et LR — se seraient accordés sur le fait qu’en l’État, ils ne pourraient pas voter pour le volet recettes du budget de l’État, en raison de l’insincérité de certaines mesures adoptées, selon l’entourage du Premier ministre. Ils auraient été « consultés » par Sébastien Lecornu et pourraient, selon différentes sources, s’abstenir ou voter contre ce volet recettes.

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Vue générale de l’Assemblée nationale pendant le débat sur le budget 2026

Le calendrier et le sens du vote demeurent incertains. Selon l’entourage du Premier ministre, les échanges et les propositions d’amendements pourraient influer sur la position finale, qui pourrait varier selon les avancées lors des étapes de la navette parlementaire.

Perspective et solutions possibles en cas de non‑vote

En cas d’impossibilité de vote, le gouvernement peut recourir à des ordonnances pour reconduire les crédits de 2025 ou faire adopter une loi budgétaire spéciale, qui permettrait de rouvrir le débat en 2026 sur l’ensemble de l’année. Plusieurs sources rappellent aussi que le budget pourrait être transmis à nouveau à la navette avec des concessions avant fin décembre.

Le Premier ministre a répété qu’il n’avait « aucun regret » d’avoir renoncé au 49.3, estimant que cela rendait le Parlement plus acteur et évitait une dissolution, tout en reconnaissant les risques d’un processus prolongé. « Le péril qui pèse sur l’économie française, c’est l’absence de budget », a-t-il déclaré, réaffirmant son appel à un compromis rapide.

Les groupes du socle commun réaffirment leur volonté de « continuer à travailler à un compromis lors des prochaines étapes de la navette parlementaire » et restent convaincus de l’importance d’un équilibre entre les mesures et les finances publiques, même s’ils récusent l’insincérité perçue de certaines dispositions.

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Le Parisien – image associée au budget 2026 et à la navette parlementaire

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