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Burkina Faso: rétablissement de la peine de mort dans le Code pénal

by charles
Burkina Faso

Le régime militaire au Burkina Faso va rétablir dans son Code pénal la peine de mort qui a été abolie en 2018, selon le service d’information du gouvernement burkinabè. « Ce projet de Code pénal rétablit la peine de mort pour un certain nombre d’infractions que sont la haute trahison, les actes de terrorisme, les actes d’espionnage, entre autres », a précisé le service d’information du gouvernement burkinabè. Amnesty international indique que la dernière exécution recensée au Burkina Faso remonte à 1988. Le pays est dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir après un coup d’État militaire en septembre 2022, et il mène depuis une politique souverainiste et hostile à l’Occident dont il critique certaines « valeurs ». Le Burkina s’est par ailleurs rapproché de partenaires comme la Russie ou l’Iran.

Burkina Faso actualité droit pénal et sécurité
Visuel lié à l’actualité sur le droit pénal au Burkina Faso

Au Burkina Faso, rétablissement envisagé de la peine de mort dans le Code pénal

Selon le service d’information du gouvernement burkinabè, le projet vise à rétablir la peine de mort dans le Code pénal pour un certain nombre d’infractions, parmi lesquelles la haute trahison, le terrorisme et l’espionnage, entre autres.

Selon Amnesty international, la dernière exécution recensée au Burkina Faso remonte à 1988.

Le pays est dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir après un coup d’État militaire en septembre 2022. Il mène depuis une politique souverainiste et hostile à l’Occident dont il critique certaines « valeurs ». Le Burkina s’est par ailleurs rapproché de partenaires comme la Russie ou l’Iran.

Contexte politique et sécurité

Le contexte est marqué par le coup d’État de 2022 et une rupture avec certaines positions occidentales, avec une orientation souverainiste et des débats sur la justice pénale et la sécurité.

Ce cadre de sécurité précaire et de tensions régionales nourrit les discussions autour de l’efficacité des mesures répressives et de leur compatibilité avec les droits humains.

Réactions et enjeux juridiques

Les partisans estiment que cette mesure peut renforcer l’ordre public et dissuader les actes graves, tandis que les opposants mettent en garde contre les risques d’erreurs judiciaires et les atteintes aux droits fondamentaux. Le débat se centre sur l’équilibre entre sécurité et protection des droits humains dans le cadre juridique du pays.

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