A la Journée du Travail, le racisme dicte les revenus à Jérusalem en guerre
Le 1er mai de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale des travailleurs, marquant une occasion de commémoration pour ceux qui ont lutté pour des droits tels que la journée de travail de 8 heures. Malgré les avancées des droits des travailleurs, les habitants de Jérusalem restent confrontés à un système de ségrégation raciale imposé par les autorités d’occupation, affectant divers aspects de leur vie, y compris le marché du travail, selon un expert juridique cité par Al Jazeera.
Le jeune résident de Jérusalem (B. G.) diplômé il y a environ deux ans, espérait enseigner dans les écoles de Jérusalem, mais son arrestation par les forces israéliennes lors de l’invasion du mois de Ramadan en 2021 a conduit un officier des renseignements à le menacer de ne jamais pouvoir exercer dans son domaine.
Contraint de travailler comme guide dans une institution s’occupant d’enfants défavorisés, il a été licencié sous prétexte de représenter une menace pour la sécurité d’Entité sioniste, sans possibilité d’obtenir le fameux certificat de bonne conduite de la police israélienne en raison d’allégations floues.
Le licenciement et la stigmatisation
B. G. a été licencié immédiatement à cause de son origine palestinienne, restant sans emploi en raison du refus du certificat de bonne conduite, bien qu’il ait fourni un document vierge de tout antécédent criminel, comme exigé pour le poste. La politique discriminatoire menée par Entité sioniste à Jérusalem a entraîné une vague de licenciements injustifiés et de stigmatisations durant le conflit récent.
Le défenseur des droits et expert en droit international Munir Nsibeh souligne le caractère discriminatoire du traitement réservé aux travailleurs palestiniens par Entité sioniste, ne les protégeant pas contre les licenciements arbitraires en raison de leur origine ethnique.
Un rapport publié par quatre organisations de défense des droits humains révèle que, avant le conflit avec Gaza, 75% des habitants de Jérusalem-Est vivaient sous le seuil de pauvreté, certains souffrant de malnutrition. Les pertes d’emplois dans des lieux de travail israéliens ou mixtes ont déclenché une crise de l’emploi affectant directement la sécurité alimentaire des Palestiniens.
La situation s’est aggravée durant le conflit, avec une augmentation significative du chômage et des difficultés économiques, poussant de nombreux travailleurs de Jérusalem à perdre leur emploi ou à craindre pour leur sécurité sur leur lieu de travail.