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Le CAC40 en repli après une flambée
(CercleFinance.com) – La Bourse de Paris connaît une dynamique oscillante, ressemblant à une véritable séquence de ‘porte de saloon’. Après une hausse impressionnante de +2,3% jeudi, le CAC40 subit un repli de -1,4% ce vendredi, atteignant 7.510 points lors des ‘quatre sorcières’. Malgré cette tendance baissière, l’indice français semble sur la bonne voie pour conclure sa deuxième semaine consécutive dans le positif, avec un gain hebdomadaire de +0,7%.
Des marchés européens en retrait
La bourse de Francfort, qui avait atteint un record la veille, fait également face à un recul de -1,4%. L’Euro-Stoxx50 perd -1%, retournant sous les 4.900 points. Ce qui est paradoxal, c’est que l’optimisme affiché par les gérants d’actions face à l’évolution des taux n’est pas partagé par les marchés obligataires, qui affichent une tension significative pour la troisième séance consécutive.
Tensions sur les taux d’intérêt
Les T-Bonds américains affichent une dégradation de +5 points, s’établissant à 3,755% (soit +11 points en trois jours). Pour nos obligations d’État (OAT), une tension de +3,5 points amène le taux à 2,9700% (+15 points en quatre séances), tandis que les Bunds ajoutent +2,5 points, atteignant 2,217% (+10 points en quatre séances). Aucune statistique récente n’explique cette montée des taux, et le paradoxe pourrait s’expliquer par un retour du ‘risk-on’, au détriment des actifs considérés comme des refuges contre le risque.
Réactions du marché face aux politiques monétaires
Les commentaires enthousiastes de la veille s’expliquent par l’une des plus fortes hausses des bourses des pays développés, incluant le Japon, l’Europe et Wall Street. Rassuré par l’action de la Réserve Fédérale américaine, le marché parisien avait alors grimpé de 2,3%, retrouvant le seuil des 7.600 points, qu’il avait franchi à la baisse au début du mois.
Cette évolution est réjouissante pour les marchés, qui profitent du changement de cap des politiques monétaires de la Fed et de la BCE. De nombreux investisseurs jugent désormais probables l’instauration de nouvelles initiatives pour soutenir la croissance. Selon les analystes de Deutsche Bank, “nous ne sommes qu’au début du cycle de baisses des taux, mais le scénario reste positif, la Fed abaissant ses taux sans qu’une récession ne se dessine”.
Optimisme à Wall Street
À Wall Street, l’optimisme du marché concernant un ‘atterrissage en douceur’ de la croissance américaine a permis aux indices new-yorkais d’atteindre de nouveaux sommets. Le Dow Jones, le S&P-500 et le Nasdaq temporisent, enregistrant des reculs de -0,2 à -0,3%. Notons également que le Nasdaq-100, qui avait bondi de 2,5%, ne cède que 0,2%.
Les valeurs technologiques, attendues comme bénéficiaires des baisses de taux qui favorisent les investissements numériques, ont connu un engouement important, le SOXX enregistrant une flambée de +4,25% jeudi dernier.
Indicateurs économiques et volatilité
En ce qui concerne les indicateurs économiques, les derniers chiffres confirment la vision des ‘goldilocks’, correspondant à une croissance ni trop forte, ni trop faible, optimisée par la Fed. Aucune donnée n’est attendue aujourd’hui, mais le rendez-vous avec la Banque du Japon (BoJ) s’est bien déroulé. La BoJ a décidé de maintenir ses taux d’intérêt, exprimant sa satisfaction quant à l’évolution récente de l’économie.
Un nouveau pic de volatilité a été évité, contrairement à la situation qui avait provoqué un ‘krach du carry-trade’ il y a six semaines. Du côté des devises, le Yen chute de -1% vers 144/$, contribuant à un léger gain de +0,2% du dollar-index. L’Euro demeure stable autour de 1,1155$, tandis que l’once d’or pulvérise un nouveau record à 2.619$/Oz.
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