Table of Contents
Gwendoline Cazenave fait de la pédagogie sur les prix pratiqués par Eurostar. Dans un entretien à l’AFP, elle affirme : « Eurostar, ce n’est pas une compagnie low cost », répondant ainsi aux critiques concernant les tarifs du trajet Paris-Londres.
Une part de marché significative
La directrice générale souligne que « la politique de service et la politique de prix que nous avons chez Eurostar nous permet d’avoir 80 % de part de marché sur le Londres-Paris face à l’avion ». Selon Cazenave, ce chiffre prouve que la compagnie répond à la demande sur ce segment très fréquenté. Elle a fait cette déclaration lors de la visite d’État d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni.
Conseils pour acheter ses billets
Les tarifs de l’Eurostar sont souvent plus élevés que ceux de l’avion, ce qui pousse de nombreux voyageurs à choisir l’aérien, malgré son impact environnemental. Il n’est pas rare que le prix d’un aller-retour dépasse 350 euros, surtout aux heures de pointe ou lors des grands départs.
« Nos voyageurs savent que s’ils anticipent, ils peuvent voyager de Londres à Paris pour 44 euros », déclare Gwendoline Cazenave. Elle met également en avant le service Eurostar Snap, qui propose des prix réduits de dernière minute sans connaître l’horaire du train attribué.
Des infrastructures saturées
Lors d’une rencontre avec l’AFP dans ses bureaux londoniens, Cazenave a souligné les limites des infrastructures saturées tant à la gare de St Pancras qu’à la Gare du Nord. « Il faut plus de place », insiste-t-elle. Elle souligne que cette question relève des responsabilités institutionnelles et des politiques publiques, un message qu’elle souhaite porter durant la visite présidentielle.
Perspectives de développement
Avec des « énormes perspectives de développement », Eurostar prévoit d’acheter jusqu’à 50 nouveaux trains. Le choix du constructeur sera effectué d’ici la fin de l’année. Cette expansion pourrait signifier 2 millions de voyageurs supplémentaires d’ici 2030 sur le Paris-Londres. Deux nouvelles lignes vers Genève et Francfort seront également lancées au départ de Londres dans le même délai.
Concurrence à l’horizon
Plusieurs compagnies, telles que l’italienne Trenitalia, la britannique Virgin, l’espagnole Evolyn et la néerlandaise Heuro, ont manifesté leur intérêt pour concurrencer Eurostar. Cette ouverture à la concurrence est attendue par les usagers, qui espèrent une guerre des prix.