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Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) subit de vives critiques suite à un rapport accablant de la Cour des comptes, publié le vendredi 11 juillet. Ce rapport souligne les nombreuses lacunes de l’assemblée, qui siège au palais d’Iéna à Paris, notamment en matière de transparence et de gestion des ressources humaines.
Des critiques sévères sur la gestion du CESE
Dans ses _« observations définitives »_, la Cour des comptes met en lumière un _« manque de transparence »_ dans les comptes du CESE et évoque une gestion jugée laxiste des ressources humaines. Malgré des efforts indéniables pour améliorer sa visibilité et son efficacité, l’organisme peine encore à faire entendre sa voix, ce qui soulève des interrogations sur son utilité et sa pertinence dans le paysage politique français.
Un audit révélateur
L’audit s’étend sur la période 2019-2023, durant laquelle le CESE a été réformé par la loi organique du 15 janvier 2021. Cette loi visait à _« revaloriser »_ sa mission consultative et à renforcer son rôle dans la consultation de la population. Le président du CESE, Thierry Beaudet, a réagi en affirmant que, dans un contexte sociétal de plus en plus complexe, le gouvernement et le parlement devraient davantage s’appuyer sur les contributions du CESE pour l’action publique.
L’importance de la voix de la société civile
La mission du CESE est cruciale pour représenter la société civile et proposer des solutions face aux enjeux contemporains. Thierry Beaudet a souligné cette nécessité dans un communiqué : _« Dans une société fragmentée, dans un système politique polarisé, voire paralysé, et face à des enjeux de plus en plus complexes, le gouvernement et le parlement doivent s’appuyer davantage sur ce que le CESE peut apporter à l’action publique. »_