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La plate-forme chimique de Villers-Saint-Paul (Oise) est actuellement au cœur des préoccupations suite au départ de Chemours. Les interrogations se multiplient quant à l’avenir des deux derniers acteurs encore présents : Dow et Arkema, dans un secteur déjà affaibli.
L’impact du départ de Chemours
La fermeture de Chemours a provoqué un choc dans la région. Ce géant américain, qui a opéré sous le nom de DuPont depuis 2002, avait prévu un investissement de près de 200 millions d’euros pour établir une usine dédiée à l’hydrogène vert, ainsi que 80 nouvelles embauches. Cet espoir de développement a été rapidement remplacé par l’incertitude.
La réaction des autorités locales
Gérard Weyn, maire de Villers-Saint-Paul, se souvient de l’engouement suscité par l’annonce précédente de Chemours. En présence de personnalités politiques telles que Roland Lescure et Xavier Bertrand, le climat était à l’optimisme. Mais l’annonce de la fermeture a laissé le maire sans voix. « Vous regardez ce spectacle. Tout le monde félicite tout le monde. Et après, vous apprenez subitement… », confie-t-il, illustrant son choc face à cette nouvelle inattendue.
Les efforts des derniers chimistes
Actuellement, Dow et Arkema tentent de redéfinir la répartition des coûts opérationnels de la plate-forme chimique. En coulisses, ces deux entreprises cherchent à s’adapter à un environnement de plus en plus difficile. La pérennité de leurs opérations dépendra de leur capacité à naviguer dans ce contexte économique incertain, marqué par l’absence de Chemours.
Un avenir incertain
La fermeture de Chemours ne marque pas seulement la fin d’une ère pour Villers-Saint-Paul, mais soulève également de graves questions sur l’avenir de la plate-forme chimique. Alors que les enjeux économiques sont considérables pour la région, la vigilance et l’innovation seront essentielles pour Dow et Arkema afin de maintenir une activité viable dans ce lieu emblématique de l’industrie chimique française.