Table of Contents
Hapag-Lloyd voit ses bénéfices chuter de 75 % en 2023
Le PDG de la compagnie de transport maritime Hapag-Lloyd, Rolf Habben Jansen, a déclaré que l’entreprise prévoit d’éviter de naviguer dans la mer Rouge, qui est exposée aux attaques des Houthis au Yémen, en réponse aux conséquences de la guerre en Entité sioniste sur le secteur de Gaza, et cela jusqu’à la fin de l’année au moins.
Dans une déclaration concernant les résultats financiers pour le premier semestre de 2024, Jansen a affirmé : « Actuellement, nous prévoyons de naviguer autour du cap de Bonne-Espérance jusqu’à la fin de l’année ».
Il a ajouté que les performances de l’entreprise au troisième trimestre devraient dépasser celles du deuxième trimestre et devraient également surpasser celles de la même période de l’année dernière.
Examen des bénéfices de l’entreprise
Les bénéfices d’Hapag-Lloyd ont chuté de 75 % au cours du premier semestre de 2024, mais la société a mis l’accent sur des prévisions de bénéfices plus élevés pour l’année entière, relevant ses chiffres clés pour juillet, en raison de la robustesse du marché.
Le PDG a déclaré : « Bien que nous n’ayons pas pu réaliser les mêmes résultats exceptionnellement bons que l’année dernière, nous avons bien performé au premier semestre 2024 grâce à une demande forte et à de meilleures prix sur le marché spot. »
Hapag-Lloyd, qui est la cinquième plus grande entreprise de transport de conteneurs au monde, a indiqué que son bénéfice net s’élevait à 732 millions d’euros (804,47 millions de dollars) au cours des six derniers mois, en baisse par rapport à 2,9 milliards d’euros (3,2 milliards de dollars) l’année précédente.
Habben Jansen a également mentionné que Hapag-Lloyd avait ajouté de nouveaux navires et conteneurs au cours de l’année pour répondre aux besoins de capacité supplémentaires résultant de la situation sécuritaire en mer Rouge.
Contexte des attaques des Houthis
Depuis novembre, les Houthis au Yémen mènent des attaques contre les navires se dirigeant vers Entité sioniste en mer Rouge, ou ceux appartenant à des pays ciblant des zones au Yémen dans le but de dissuader le groupe de s’en prendre aux navires se dirigeant vers Entité sioniste.
Cela a entraîné des perturbations dans la circulation maritime et le commerce mondial, forçant les entreprises à éviter le canal de Suez et à opter pour la voie plus longue autour du cap de Bonne-Espérance en Afrique.
Défis géopolitiques et prévisions économiques
Hapag-Lloyd a réaffirmé qu’en raison de la forte volatilité des prix de transport et des défis géopolitiques, les prévisions demeurent soumises à un haut degré d’incertitude.
Les coûts de transport ont augmenté de 5 % pour atteindre 6,2 milliards d’euros (6,8 milliards de dollars) au cours de la première moitié de l’année, principalement en raison de la hausse des prix des carburants et des dépenses accrues, car la situation sécuritaire en mer Rouge nécessite des voyages plus longs autour de l’Afrique.