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Le maire de Châtenay-Malabry, Carl Segaud (LR), a été élu sans surprise à la présidence de Vallée Sud Grand Paris lors d’un conseil territorial qui s’est tenu mardi soir. Il a obtenu une large majorité, avec 54 voix sur 77, face à Rodéric Aarse (Les Écologistes), son adversaire moins attendu.
Une élection sereine
Les débats ont été calmes ce mardi 14 janvier à la salle des fêtes Hunebelle de Clamart. Carl Segaud succède à Jean-Didier Berger (Libres !) qui a démissionné après avoir été élu député de la 12e circonscription des Hauts-de-Seine. Jean-Didier Berger, après avoir passé la main à son successeur à Châtenay-Malabry, a également passé le relais à la tête de VSGP, tout en restant conseiller territorial.
Engagement envers les communes
Dès son élection, Carl Segaud a exprimé sa volonté de poursuivre l’action initiée par son prédécesseur. « Les projets engagés ne seront pas simplement maintenus, mais menés aussi loin que possible avec rigueur et responsabilité », a-t-il déclaré, mettant l’accent sur son engagement à servir les onze communes du territoire.
Il a également souligné l’importance de la coopération, affirmant que « cet esprit de coopération sera le fil conducteur de mon mandat ». Il s’est engagé à être le président d’un territoire qui sert toutes les communes sans distinction.
Des perspectives différentes
Rodéric Aarse a, quant à lui, critiqué la situation actuelle en plaidant pour une démocratie plus active au sein du conseil. « Il faut refaire de cette assemblée un lieu de démocratie », a-t-il insisté, soulignant que les habitants pourraient être choqués de voir un seul candidat. Il a suggéré que le territoire, qu’il a qualifié de « bébé », doit grandir et vivre de manière autonome.
Bilans et défis futurs
Jean-Didier Berger, en défendant son bilan, a rappelé les réalisations des neuf dernières années, telles que la construction et la rénovation d’équipements intercommunaux ainsi que l’adoption d’un plan vélo territorial. Il a également mentionné le développement de projets comme Vallée Sud Hydrogène et Vallée Sud Mobilités, qui ont permis la construction de deux stations d’hydrogène renouvelables à Châtillon et Châtenay-Malabry.
« Je suis fier de toutes ces réalisations, mais les défis restent nombreux et nous obligent ! », a conclu Jean-Didier Berger devant les membres du conseil.