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Cérémonie funéraire du pape François à Rome : hommages et sécurité

by Sara
Cérémonie funéraire du pape François à Rome : hommages et sécurité
Italie, Vatican, Argentine, Brésil, États-Unis, Espagne, Belgique, Jordanie, Monaco

Cérémonie funéraire du pape François à Rome : hommages et sécurité

Des milliers de personnes ont rendu hommage au pape François lors d’une cérémonie funéraire à Rome, en présence de dizaines de dirigeants mondiaux. Cette cérémonie reflète les priorités du pape défunt, reconnu pour son combat en faveur des pauvres, des marginalisés et des migrants.

Le premier chef de l’Église catholique originaire d’Amérique du Sud est décédé lundi dernier à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après sa sortie de l’hôpital romain où il était soigné pour une pneumonie sévère.

Une affluence historique à la basilique Saint-Pierre

Au cours des trois derniers jours, environ 250 000 fidèles sont venus à la basilique Saint-Pierre, datant du XVIe siècle, pour un dernier regard sur le corps du pape exposé dans un cercueil ouvert. Il portait une robe rouge, une mitre blanche sur la tête et tenait un chapelet dans ses mains.

Le pape François avait évité le faste et les privilèges traditionnels associés à la papauté. Cette simplicité s’est reflétée dans ses funérailles, qui ont duré seulement 90 minutes, contre trois heures pour celles de Jean-Paul II en 2005.

Une cérémonie funéraire marquée par la simplicité

Contrairement à la tradition des siècles précédents qui prévoyait trois cercueils imbriqués en cyprès, plomb et chêne, le pape François a été inhumé dans un seul cercueil en bois doublé de zinc, soigneusement scellé la veille de la cérémonie.

Des milliers de personnes se sont rassemblées dès l’aube autour du Vatican, certaines courant pour obtenir une place assise dans la cour Saint-Pierre, brandissant drapeaux et portraits du « pape des pauvres ».

Un dispositif de sécurité exceptionnel

Les autorités italiennes et le Vatican ont déployé un dispositif de sécurité renforcé autour de la basilique Saint-Pierre :

  • Des milliers de volontaires et d’agents des forces de l’ordre
  • Un système anti-drones
  • Des tireurs d’élite postés sur les toits
  • Des avions de chasse en alerte
  • Des patrouilles navales et des missiles anti-aériens

Il s’agit de l’une des plus importantes opérations de sécurité jamais organisées en Italie.

Une cérémonie publique et internationale

La messe funéraire a été célébrée en plein air, rassemblant 220 cardinaux, 750 évêques et plus de 4 000 prêtres. Plus de 160 délégations officielles, dont des chefs d’État, de gouvernement et des monarques, ont assisté à l’événement.

Parmi les personnalités présentes figuraient :

  • Le président américain Donald Trump, souvent en opposition avec le pape sur la question migratoire
  • L’ancien président américain Joe Biden
  • Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres
  • Le président français Emmanuel Macron
  • Le chancelier allemand Olaf Scholz
  • Le Premier ministre britannique Keir Starmer

Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt international, a envoyé sa ministre de la Culture, Olga Lioubimova, pour représenter la Russie.

Des dirigeants sud-américains, notamment Javier Milei d’Argentine, pays natal du pape, et le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, étaient également présents.

Parmi les souverains, on comptait le roi Philippe de Belgique, le roi Felipe VI d’Espagne, le roi Abdallah II de Jordanie, ainsi que le prince Albert II de Monaco, tous accompagnés de leurs épouses.

Des funérailles et un lieu d’inhumation choisis

Après une messe dirigée par le cardinal Giovanni Battista, le cercueil a été transporté à travers Rome vers la basilique Sainte-Marie-Majeure, construite au Ve siècle. C’est dans cette église prestigieuse que repose désormais le pape François, aux côtés des restes de sept papes précédents.

Sa tombe en marbre, située près de l’autel, porte simplement l’inscription « Franciscus », son nom en latin.

À cette cérémonie d’inhumation ont assisté des groupes de pauvres, de prisonniers et de migrants, symbolisant l’engagement du pape pour les démunis tout au long de ses 12 années de pontificat.

Neuf jours de deuil et le début d’une nouvelle ère

Le Vatican a annoncé neuf jours de deuil officiels à partir du samedi des funérailles. Chaque jour, une cérémonie solennelle se tiendra à la basilique Saint-Pierre jusqu’au dimanche 4 mai.

Les regards se tournent désormais vers les 135 cardinaux électeurs âgés de moins de 80 ans, qui se réuniront en conclave fermé pour élire le successeur du pape François.

Bien que la date officielle d’ouverture du conclave ne soit pas encore connue, le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, jésuite et proche conseiller du pape, a suggéré qu’il pourrait débuter les 5 ou 6 mai.

Les cardinaux venus du monde entier se rassembleront dans la chapelle Sixtine pour quatre sessions de vote quotidiennes, matin et après-midi, jusqu’à l’élection d’un nouveau pape.

source:https://www.aljazeera.net/news/2025/4/26/%d8%b2%d8%b9%d9%85%d8%a7%d8%a1-%d9%88%d8%b3%d8%ac%d9%86%d8%a7%d8%a1-%d9%88%d9%81%d9%82%d8%b1%d8%a7%d8%a1-%d9%85%d8%b4%d8%a7%d9%87%d8%af-%d9%85%d9%86-%d8%ac%d9%86%d8%a7%d8%b2%d8%a9

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