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Le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) annonce des changements majeurs pour l’avenir de la Syrie, à la suite de la chute de Bachar al-Assad. Le chef militaire de cette organisation islamiste, qui a joué un rôle clé dans le renversement du régime, a déclaré que la dissolution des groupes armés était la prochaine étape.
Dissolution de la branche armée de HTS
Lors d’une interview à Lattaquié le 17 décembre, Mourhaf Abou Qasra, également connu sous le nom d’Abou Hassan al-Hamwi, a révélé que l’objectif principal serait d’incorporer HTS dans la future armée régulière de Syrie. Il a souligné que le nouveau gouvernement cherchait à étendre son autorité sur les zones kurdes du nord-est du pays, tout en rejetant l’idée du fédéralisme.
HTS a également appelé les pays occidentaux à le retirer de la liste des « organisations terroristes » et a demandé un arrêt des incursions militaires et des frappes israéliennes en Syrie.
Position de l’ONU sur le retour des réfugiés syriens
Geir Pedersen, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, a déclaré devant le Conseil de sécurité que le conflit en Syrie n’était pas encore « terminé » et qu’il existait un risque de nouveaux affrontements dans le nord entre les forces kurdes syriennes et les groupes soutenus par la Turquie. Bien qu’une trêve soit déclarée, la situation reste instable.
Amy Pope, la directrice générale de l’ONU pour les migrations, a déconseillé un retour massif des réfugiés tant que la situation sur le terrain ne sera pas stabilisée. Elle a averti que les infrastructures en Syrie pourraient ne pas être capables de supporter un afflux important de personnes.
Prévisions concernant les réfugiés syriens
Selon les Nations unies, jusqu’à un million de réfugiés syriens pourraient envisager de rentrer dans leur pays entre janvier et juin 2025. Cependant, Amy Pope a souligné que sans investissements en Syrie, le retour des réfugiés ne ferait qu’aggraver la déstabilisation du pays et pourrait entraîner une nouvelle vague d’émigration.