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Un homme a été interpellé dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « assassinat » suite à la mort d’Antoine Belmonte en 2003, selon les informations rapportées par le parquet de Nanterre. Le suspect a été arrêté mercredi dans le Loiret et est actuellement en garde à vue. Une perquisition a été effectuée à son domicile, et des auditions sont en cours.
Les circonstances du meurtre
Le 10 janvier 2003, à Pantin en Seine-Saint-Denis, Antoine Belmonte a été retrouvé mort chez lui, * »gisant derrière la porte d’entrée de son appartement »*. Il avait été touché par une balle à la tête alors qu’il regardait à travers l’œilleton. L’auteur du tir avait agi en tirant à travers la porte d’entrée. À l’époque, le parquet de Bobigny avait ouvert une information judiciaire.
Une victime d’homonymie
Selon les premières investigations, Antoine Belmonte avait été victime d’une agression à son domicile quelques semaines avant son meurtre, en décembre 2002, par un individu armé. Ce dernier l’avait interrogé sur une supposée profession de policier avant de prendre la fuite, abandonnant une arme de poing. Les enquêteurs avaient par la suite établi un lien avec un meurtre survenu dix ans plus tôt, en janvier 1992, à Asnières-sur-Seine, impliquant un policier du même nom. Cependant, * »à l’exception d’une homonymie, rien ne permettait de relier la victime au policier »*, a précisé le parquet. L’enquête n’ayant pas abouti, une ordonnance de non-lieu a été rendue.
Reprise de l’affaire en 2022
En juin 2022, le pôle national des crimes sériels ou non élucidés de Nanterre (PCSNE) a examiné l’affaire dans le cadre d’une éventuelle réouverture. En juillet 2022, une nouvelle information judiciaire a été ouverte, permettant la découverte d’une lettre de revendication sur la tombe du mineur décédé en 1992. Des analyses, y compris génétiques, ont été effectuées, et ces nouvelles informations devraient orienter les investigations dès 2024.
Cette affaire tragique, remontant à 22 ans, met en lumière la persistance des enquêtes sur des « cold cases » en France, où la justice continue de rechercher des réponses même des décennies après les faits.