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La tension monte au sein du monde agricole français suite à la censure du gouvernement de Michel Barnier, intervenue le 4 décembre. Cette décision a eu des conséquences directes sur les promesses faites aux syndicats agricoles, provoquant la colère de nombreux agriculteurs. Une trentaine de députés, principalement de gauche et du Rassemblement national, ont été ciblés par cette frustration grandissante.
Une action symbolique à Tulle
Le 6 décembre, à Tulle, des agriculteurs ont érigé un mur de parpaings devant le bureau du député PS François Hollande, une action défendue par Emmanuel Lissajoux, président de la FDSEA de Corrèze. Il explique : _« On n’est pas là pour faire de la politique, s’il avait été d’un autre parti il aurait eu un mur pareil. »_ Ce geste symbolique visait à dénoncer l’injustice subie par les agriculteurs face à l’instabilité politique. Lissajoux souligne qu’il n’y a eu _« ni violence, ni dégât »_ au cours de cette manifestation.
Des promesses non tenues
La censure votée six mois après la dissolution de juin a annulé de nombreuses promesses, notamment la suppression de la hausse de la fiscalité sur le gazole agricole. Emmanuel Lissajoux fait part de son indignation : _« Certes, il y a d’autres enjeux, mais moi je suis là pour défendre les agriculteurs, pour faire du syndicalisme. Et quand on arrive enfin à négocier de bonnes mesures, leur jeu politique nous condamne à chaque fois. »_
La voix des agriculteurs
La colère des agriculteurs s’exprime non seulement par des actions symboliques, mais également par un appel pressant à la réforme politique. Les agriculteurs estiment que les promesses non tenues nuisent à leur avenir et à celui de l’agriculture en France. Ils demandent une reconnaissance de leurs enjeux et une stabilité politique pour permettre un développement durable de leurs exploitations.