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Le jeudi 28 novembre 2024, des agriculteurs en colère ont manifesté dans plusieurs villes françaises, notamment à Paris et à Nice, pour exprimer leur mécontentement face à la situation de leur secteur.
Des manifestants à Paris
Une centaine de manifestants ont effectué une * »opération coup de poing »* en érigant un mur de parpaings devant l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), situé dans le 7e arrondissement de Paris. Cyrille Milard, vice-président de la FDSEA de Seine-et-Marne, a exprimé son indignation : * »Elle ne sert à rien l’Inrae, ras-le-bol de cette institution. On a besoin de solutions maintenant dans nos fermes parce qu’on est en train de crever, »* a-t-il déclaré au haut-parleur. En réponse à cette action, la ministre de l’Agriculture a condamné * »avec la plus grande fermeté toute atteinte aux personnes et aux biens ».*
Mobilisation surprise à Nice
A Nice, une centaine d’agriculteurs des Alpes-Maritimes se sont également mobilisés. Ils se sont rassemblés tôt le matin devant le Cadam, le centre administratif départemental, où ils ont déversé des produits agricoles tels que de la laine et du fumier devant le bâtiment, marquant ainsi leur mécontentement.
Les réactions des écologistes
Les manifestations ont également attiré les critiques des groupes écologistes. France Nature Environnement (FNE) a dénoncé les violences subies par trois de ses associations, déclarant que * »ces violences sont intolérables dans un État de droit »*. Deux plaintes ont été déposées à cet égard.
Le Sénat et le traité du Mercosur
En marge des manifestations, le Sénat a approuvé la position du gouvernement concernant le traité de libre-échange avec le Mercosur, rejoignant l’Assemblée nationale qui avait voté la veille. Ce projet a été soutenu par 338 sénateurs sur 348, un rare consensus au sein de la classe politique.