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Une nouvelle collaboration innovante voit le jour entre l’Université de Graz, Carbon Kapture et le projet BioDiMoBot, visant à lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité marine en Europe. Cette alliance combine l’agriculture marine et la robotique sous-marine avancée pour surveiller et restaurer les écosystèmes aquatiques.
Une approche novatrice pour la biodiversité marine
Cette initiative met au cœur de son projet la culture de varech (kelp) associée à une technologie robotique autonome. L’objectif est d’améliorer la compréhension et la préservation des écosystèmes aquatiques, tout en offrant un modèle reproductible pour les efforts de conservation à l’échelle mondiale.
Le projet BioDiMoBot, soutenu financièrement par le programme Horizon Europe de l’Union européenne, développe un système robotique autonome capable d’évaluer la biodiversité et l’écologie aquatiques sur de longues périodes.
Biohybridation et intelligence artificielle au service de la surveillance écologique
BioDiMoBot utilise une combinaison de capteurs biohybrides, d’intelligence artificielle et de collecte de données en temps réel. Cette technologie permet aux scientifiques de suivre la santé des écosystèmes marins de manière précise et continue.
Les capacités du système vont jusqu’à la détection précoce de signes de stress environnemental, comme la pollution ou le réchauffement des eaux, fournissant ainsi des informations essentielles pour des interventions rapides et efficaces.
« Comprendre la perte de biodiversité dans les milieux aquatiques nécessite des outils plus performants », souligne le professeur Ronald Thenius, coordinateur et chercheur principal à l’Université de Graz.
La culture de varech : un levier naturel contre le changement climatique
Carbon Kapture, partenaire clé du projet, apporte son savoir-faire dans la culture à grande échelle de varech, une algue marine reconnue pour sa croissance rapide et ses capacités de séquestration du carbone. Cette agriculture marine constitue une solution naturelle pour atténuer les effets du changement climatique.
En associant la culture de varech à la surveillance de la biodiversité marine, la collaboration vise à renforcer à la fois la capture du carbone et la restauration des écosystèmes.
« La nature n’est pas seulement à protéger, elle est une partie essentielle de la solution », affirme Paul Rees, directeur commercial de Carbon Kapture.
Vers un modèle exemplaire pour la conservation marine en Europe
Ce partenariat démontre le potentiel de l’alliance entre processus naturels et avancées technologiques pour relever les défis environnementaux. Son approche basée sur des données ouvertes et un design évolutif en fait un outil précieux tant pour la conformité aux politiques environnementales que pour la recherche scientifique.