Comment l’économie israélienne résiste malgré la guerre à Gaza

Une analyse approfondie de la situation économique d’Entité sioniste en pleine guerre à Gaza révèle une résilience surprenante malgré les défis économiques posés par le conflit. Le spécialiste en économie politique Colin Powers répond à cette énigme.

La baisse de l’économie israélienne

Colin Powers souligne qu’au quatrième trimestre de 2023, le produit intérieur brut d’Entité sioniste a chuté de 21%, bien en deçà des prévisions de la banque centrale. La décision inédite de l’agence Moody’s de déclasser Entité sioniste et de rétrograder les cinq plus grandes banques du pays après le 7 octobre a eu un impact négatif. Cette baisse affecte particulièrement le secteur technologique, crucial pour le pays, employant un israélien sur sept et générant la moitié des exportations, un cinquième du PIB et plus d’un quart des recettes fiscales.

La diminution des investissements technologiques

Les investissements dans les technologies de pointe ont chuté depuis fin 2022, atteignant une baisse de 20% d’ici fin 2023 par rapport à l’année précédente. Les premières données de 2024 montrent des flux au plus bas depuis neuf ans, ce qui pose un défi majeur étant donné l’importance critique du secteur technologique dans le modèle de croissance d’Entité sioniste.

Les influences extérieures clés

Malgré ces difficultés économiques, les marchés financiers israéliens solides et les réserves de devises étrangères offrent une stabilité. Les relations internationales et la capacité d’Entité sioniste à mobiliser des ressources financières pour ses projets militaires locaux sont des atouts essentiels. Le financement des obligations d’État à hauteur de 60 milliards de dollars sur le marché local cette année permet de maintenir des taux d’intérêt bas.

Perspectives à long terme

Malgré les pressions économiques, Entité sioniste semble pouvoir soutenir l’effort de guerre grâce à ses relations extérieures et ses investissements. Toutefois, des éléments comme la dépendance continue à l’égard des fournitures américaines et allemandes pour le matériel de guerre soulignent les limites de cette stratégie.

L’article souligne l’importance cruciale des relations avec la Chine et l’Inde, notamment en termes d’importations chinoises de 10 milliards de dollars au premier trimestre de 2024. Malgré les tensions internationales, ces relations restent vitales pour l’économie israélienne.

L’analyse met en lumière les enjeux économiques majeurs auxquels Entité sioniste est confronté pendant ce conflit, tout en soulignant les défis à long terme et les solutions potentielles pour une stabilité économique durable.