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Contexte de l’incursion
Après le retrait des forces israéliennes du camp de Jénine en Cisjordanie, vendredi dernier, des militants se sont retrouvés à rendre hommage à leurs camarades tombés et à surveiller les familles endeuillées. Ils ont également revisité les événements qui se sont déroulés lors de l’incursion, la plus longue et la plus vaste depuis la deuxième intifada.
Le défi du retrait
Le retrait des forces israéliennes a été décrit par le militant (F G) comme le moment le plus périlleux de leur affrontement de 10 jours. « C’est traditionnellement le moment où l’occupant essaie de tirer le plus de bénéfices en intensifiant les attaques », a-t-il déclaré.
Le militant, supervisant un groupe de 14 personnes, devait veiller à leur sécurité durant la sortie. La prudence était de mise, étant donné que l’armée israélienne est connue pour ses actions sournoises.
Augmentation des effectifs des militants
Avec les incursions israéliennes répétées, les groupes de résistance à Jénine ont accumulé leur expérience au cours des trois dernières années. Les militants affirment que leur capacité à se cacher et à mener des opérations a considérablement augmenté.
- Au début, le groupe comptait une vingtaine de membres, armés d’armes personnelles.
- Son nombre a rapidement augmenté, devenant l’un des groupes armés les plus puissants du nord de la Cisjordanie.
- Leurs opérations ont crû en réponse aux agressions, atteignant des villages voisins.
Des jours éprouvants
Durant les dix jours de siège, les militants ont fait face à de nombreux défis, notamment des combats intensifs et des tentatives de détonation d’engins explosifs contre les troupes israéliennes. (F G) a décrit la situation, expliquant la pénurie d’eau et d’électricité qui a frappé la région.
« Nous avons vécu le siège tout comme d’autres habitants de la région, mais nous avons adapté nos tactiques », a-t-il déclaré. Ils ont réussi à infliger des pertes à l’ennemi malgré des conditions difficiles.
Réaction à l’occupant
(F G) souligne que l’objectif des forces israéliennes était d’éliminer autant de militants que possible. « Même si nous avons perdu des camarades à cause des frappes aériennes, nous n’avons pas reculé face à des affrontements directs », a-t-il affirmé.
Les militants ont continué à se battre, utilisant des explosifs qu’ils avaient fabriqués, et ont réussi à causer des dommages aux véhicules de l’ennemi.
Leçons et persistance
Les combats ont renforcé la cohésion des groupes de résistance. (A I), un autre leader important, a commenté que malgré la perte de camarades, la résistance continuera. « Nous sommes en quête de vengeance et de justice », a-t-il déclaré.
« Peu importe les pertes, chaque militant abattu entraîne l’arrivée de nouveaux combattants », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de continuer à se battre.
Angoisse et solidarité
Les militants se sont rassemblés lors des funérailles de leurs camarades, montrant une solidarité forte. « Même si cela comporte des risques, il est essentiel de rendre hommage à nos compagnons », a dit (F G).
Ce moment de deuil a permis de renforcer les liens entre les militants et la population locale, qui les soutiennent activement.
Conclusion sur l’incursion
La récente incursion à Jénine illustre un changement radical dans la dynamique des confrontations entre les forces israéliennes et les groupes de résistance. Une nouvelle ère de détermination et d’efficacité tactique semble être en train de se dessiner dans la région.