Home ActualitéCondamnation de Christophe Gleizes en Algérie : Macron exprime sa inquiétude

Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie : Macron exprime sa inquiétude

by charles
France; Algérie

La Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie à sept ans de prison, décidée par le tribunal de Tizi Ouzou et confirmée le 4 décembre 2025, relance les questions de droits des journalistes et des garanties procédurales. L’Élysée a exprimé son «appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel» et a promis d’agir pour sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais. Cet épisode, sur fond de tensions diplomatiques entre Paris et Alger, appelle à un suivi précis des évolutions et des réactions internationales.

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Contexte judiciaire et trajectoire du dossier

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Le journaliste, âgé de 36 ans, avait été arrêté le 28 mai 2024 à Tizi Ouzou et placé sous contrôle judiciaire. En première instance, il avait été condamné à sept ans d’emprisonnement pour des accusations d’«apologie du terrorisme» et d’«entrée dans le pays avec un visa touristique», et il est depuis incarcéré. Le jugement en appel intervenu le 3 décembre et confirmé le 4 décembre 2025 a maintenu cette peine.

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Photo de Christophe Gleizes lors de l’incarcération en Algérie
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Réactions et appels à la diplomatie

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À Paris, l’Élysée a souligné l’engagement du gouvernement. Selon l’Elysée, Emmanuel Macron a «appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel» et a ajouté: «Il lui adresse ses pensées ainsi qu’à sa famille. Nous continuerons d’agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais».

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Maxime Gleizes, frère du journaliste, s’est exprimé publiquement sur les ondes de France Inter et a évoqué l’espoir d’une grâce présidentielle. «La grâce présidentielle serait la possibilité de liberté la plus proche», a-t-il déclaré.

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Photo associée à l’enquête sur Christophe Gleizes
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Réactions et analyse sur le terrain

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Des voix publiques se sont mobilisées sur les réseaux et les plateaux radios. Boualem Sansal, écrivain franco‑algérien, a estimé que l’État algérien était engagé dans un processus qui montre des dérives et a dénoncé en Algérie «une dictature qui n’arrive pas à se corriger».

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La situation a aussi suscité des réactions de défenseurs de la liberté de la presse et de syndicats. Des associations et des journalistes ont rappelé les obligations de respect du droit international et des procédures judiciaires équitables, appelant à une issue rapide et fondée sur la justice.

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