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Condamnation de deux ex-proxénètes pour un meurtre en 2003

by Sara
France

Le 19 février 2003, Philippe Charuel a été enlevé près de la gare de Nancy, un acte tragique qui a conduit à sa mort brutale. Plus de deux décennies après, la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle a rendu son verdict à l’encontre de deux ex-proxénètes roumains, Vasile Ostas et Cristian Rad, condamnés pour ce meurtre.

Les faits du meurtre

Philippe Charuel, un commercial et père d’une petite fille, a été enlevé dans la nuit du 19 au 20 février 2003. Ses ravisseurs l’ont embarqué dans une BMW noire. Son corps a été retrouvé le lendemain, dans un fossé, portant 23 plaies sur l’abdomen, témoignant d’une violence inouïe.

Les premières investigations ont révélé que deux jeunes prostituées avaient signalé avoir été importunées par Charuel, ce qui a conduit à l’identification des suspects. Après leur condamnation par défaut en 2011, Ostas et Rad ont vécu en Espagne pendant plus de dix ans avant d’être finalement arrêtés en 2023.

Philippe Charuel avait été enlevé sur la place Thiers à Nancy, en février 2003. (Illustration) LP/Clara Hesse

Le verdict du tribunal

La cour a condamné Vasile Ostas à 25 ans de réclusion, et Cristian Rad à 10 ans. Ces peines sont inférieures à celles requises par le ministère public, qui avait demandé une réclusion criminelle à perpétuité pour Ostas, le principal accusé.

La réaction à l’énoncé du verdict a été émotionnelle, la fille de Vasile Ostas étant particulièrement touchée, tandis que celui-ci a exprimé sa colère en roumain. L’avocat général a souligné l’horreur de l’acte, tandis que les avocats de la défense ont plaidé pour des peines plus clémentes, rappelant les circonstances et l’âge des accusés au moment des faits.

Réactions et implications

Les avocats des accusés ont exprimé des opinions divergentes sur la décision du tribunal. Éléonore Dupleix, défenseure d’Ostas, a contesté la demande de peine de perpétuité, tandis que Samira Boudiba, avocate de Rad, a trouvé la peine prononcée satisfaisante. Ce procès a également permis aux accusés de s’exprimer sur les faits, un aspect jugé crucial par leur défense.

Le procès a mis en lumière les événements tragiques et violents qui ont marqué la vie des personnes impliquées, tout en révélant la profondeur du traumatisme causé par ce meurtre brutal.

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