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Le tribunal correctionnel de Paris a récemment rendu son jugement dans l’affaire des emplois fictifs du Front national, désormais connu sous le nom de Rassemblement national (RN). Cette décision, prise le 31 mars, a conduit à la condamnation de Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, à cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat. Depuis, le parti et ses dirigeants dénoncent fortement ce verdict, le qualifiant d’injuste.
Un « désaccord administratif » selon Marine Le Pen
Lors d’une interview sur TF1 le 31 mars, Marine Le Pen a tenté de minimiser la situation en la qualifiant de simple *« désaccord administratif »* avec le Parlement européen. Cette position a été soutenue par Jordan Bardella, président du RN, ainsi que par d’autres membres influents du parti. Ce discours s’inscrit dans la continuité des arguments présentés durant l’enquête et le procès, qui se sont tenus à l’automne 2024.
Des accusations plus graves qu’annoncées
Cette défense du RN est contestée, car les faits qui lui sont reprochés vont bien au-delà d’un simple désaccord. Le Rassemblement national et 25 autres prévenus ont été accusés d’avoir enfreint les règles imposées par le Parlement européen. En effet, le parti a été critiqué pour avoir fait travailler les assistants de ses eurodéputés pour des tâches liées au parti en France, alors que les règlements stipulent qu’ils doivent agir en lien direct avec le mandat de leur élu à Strasbourg.
Une enquête judiciaire ouverte
Bien que l’affaire ait débuté par une procédure administrative au niveau du Parlement européen, les irrégularités constatées ont abouti à l’ouverture d’une enquête judiciaire en France. Cette enquête a été motivée par des soupçons de détournement de fonds publics, ce qui souligne la gravité des accusations portées contre le RN.