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Au lendemain du jugement choc de Marine Le Pen, condamnée à une peine immédiate de cinq ans d’inéligibilité et à quatre ans de prison, dont deux fermes sous bracelet électronique, le président du Rassemblement National (RN), Jordan Bardella, a dénoncé sur CNews et Europe 1 une « négation de l’État de droit ».
Les répercussions de la condamnation
Cette décision des juges empêche pour l’instant Marine Le Pen de concourir à la prochaine présidentielle de 2027. Jordan Bardella a exprimé son indignation, affirmant : * »Tout sera fait pour nous empêcher d’arriver au pouvoir. »*
Il a aussi dénoncé * »la tyrannie des juges »*, tout en condamnant les menaces à l’encontre des magistrats impliqués dans cette affaire.
Mobilisations pacifiques prévues
Jordan Bardella a appelé à une * »mobilisation populaire et pacifique »*, organisant ce week-end des distributions de tracts et des rassemblements pour soutenir Marine Le Pen. Le parti a lancé une pétition de soutien sous le mot d’ordre * »sauvons la démocratie, soutenons Marine ».*
Réactions de la justice
Le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, a réagi en déclarant que * »la justice n’est pas politique »*. Cette décision judiciaire a été rendue par trois juges indépendants et impartiaux, et il a précisé que cette décision a été prise conformément à la loi.
Heitz a qualifié * »d’inadmissibles »* les attaques et menaces à l’encontre des magistrats, qui peuvent faire l’objet de poursuites pénales.
Indignation au sein de la classe politique
Les réactions affluent après la condamnation de Marine Le Pen. Les soutiens de la cheffe de file des députés RN, ainsi que des personnalités politiques étrangères, ont exprimé leur indignation face à cette décision qui impacte directement sa carrière politique.
Les événements soulèvent également des questions sur les conséquences possibles de cette affaire sur la dynamique politique en France à l’approche des élections futures.