Table of Contents
Conférence internationale de soutien au Liban à Paris
Ce jeudi, la capitale française, Paris, accueille un conférence internationale dédiée au soutien au Liban, marquée par l’absence des États-Unis. Des puissances mondiales sont néanmoins présentes pour offrir une aide humanitaire urgente au Liban, soutenir ses forces de sécurité et favoriser un cessez-le-feu.
Objectifs du congrès
Selon un document cadre envoyé aux délégations, cette conférence, initiée par le président français Emmanuel Macron, vise à souligner la nécessité d’un arrêt des hostilités, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU de 2006. Cette résolution appelle à ce que le sud du Liban soit exempt de toute force ou arme ne relevant pas de l’État libanais.
Aide humanitaire et soutien aux déplacés
Le congrès a également pour but de mobiliser la communauté internationale afin de fournir une aide aux 500 000 à 1 million de déplacés. Le gouvernement libanais souligne qu’il a besoin de 250 millions de dollars par mois pour faire face à cette crise.
Soutien aux forces armées libanaises
Une autre priorité de la conférence est de renforcer le soutien aux forces armées libanaises, considérées comme un garant de la stabilité interne, avec un rôle clé dans la mise en œuvre de la résolution 1701. Les responsables ont indiqué que le soutien au militaire se concentrera sur le versement des salaires, la fourniture de nourriture, de fournitures médicales, d’équipements et de formation, dans le but de permettre une augmentation des effectifs de l’armée et son déploiement éventuel dans le sud.
Participants et absences notables
Le Premier ministre libanais sortant, Najib Mikati, ainsi que les principaux ministres impliqués dans les efforts d’aide, prendront part à la conférence. Cependant, ni l’Iran ni Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu a critiqué la rencontre, n’ont été invités.
Réactions et attentes
Des diplomates expriment des réserves quant à la possibilité d’avancées significatives, en raison de l’attention portée par les États-Unis – principal allié d’Israël – sur leurs propres efforts, illustrée par l’absence du secrétaire d’État américain Antony Blinken à cette conférence.
Engagement de la France
La France, qui entretient des relations historiques avec le Liban, collabore avec Washington pour parvenir à un cessez-le-feu. Cependant, son influence a diminué depuis l’attaque israélienne contre le Hezbollah en septembre dernier, qui a entraîné le déplacement de milliers de personnes et la mort de plus de 2000 individus.
Préparation du congrès
Paris a travaillé d’arrache-pied pour organiser cette conférence afin de démontrer qu’elle conserve une influence dans un pays qu’elle a autrefois occupé. Malgré la participation de 70 délégations et 15 organisations internationales, le nombre de ministres de haut niveau présents reste limité. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan Al Saud, sera également absent.