Table of Contents
Conflit à Gaza : Netanyahu face à la résistance palestinienne
Des analystes politiques estiment que deux trajectoires opposées se disputent actuellement le contrôle de la situation à Gaza. La première est celle des négociations, que la résistance palestinienne à Gaza maintient, tandis que la seconde est une escalade dirigée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a rompu l’accord d’échange de prisonniers et le cessez-le-feu à Gaza.
Escalade militaire israélienne
Le الجيش israélien a poursuivi ses bombardements sur les zones résidentielles par voie aérienne et d’artillerie, tout en intensifiant ses incursions dans certaines régions du territoire palestinien. De son côté, les Brigades Al-Qassam, le bras armé du mouvement de résistance islamique Hamas, ont revendiqué avoir frappé Ashkelon avec une salve de roquettes en réponse aux atrocités israéliennes contre les civils.
Responsabilité de Netanyahu
Selon l’analyste politique Ahmed Al-Haila, c’est Netanyahu qui a rompu l’accord d’échange de prisonniers et le cessez-le-feu. Il a refusé d’entrer dans la deuxième phase des négociations et n’a pas respecté le protocole humanitaire, empêchant l’entrée d’aides à Gaza depuis le 1er mars. Il a repris la guerre contre Gaza, affirmant vouloir négocier sous pression.
Position de Hamas
Hamas, quant à elle, reste attachée à l’accord et discute des idées politiques proposées, notamment les suggestions de l’envoyé américain au Moyen-Orient, Stephen Wittkoff, visant à réduire les divergences et à passer à la seconde phase de l’accord. Le mouvement a démenti les informations du journal israélien Yedioth Ahronoth concernant une interruption des communications ou un arrêt des négociations sur l’échange de prisonniers, affirmant qu’il est toujours engagé dans des discussions sérieuses avec les médiateurs.
Implication des États-Unis
Al-Haila a également tenu l’administration américaine, en tant qu’intermédiaire dans les négociations entre Hamas et l’occupation israélienne, pour responsable de l’escalade actuelle à Gaza, notant qu’elle est passée d’une position de médiation à celle d’un parti. Il a interrogé : pourquoi l’administration américaine n’a-t-elle pas contraint Netanyahu à respecter ce qui avait été convenu et signé ?
Critique de la politique américaine
Il a ajouté que l’administration américaine commet une erreur, et que tout comme Netanyahu a réussi à entraîner l’administration de l’ancien président Joe Biden dans le problème de Gaza, il semble que le président actuel Donald Trump suive le même chemin.
Objectifs de Netanyahu
Al-Haila a déclaré que Netanyahu a su convaincre l’administration Trump que l’approche militaire pourrait éradiquer la résistance et déplacer les Palestiniens, un objectif que l’occupation israélienne continue de revendiquer. Récemment, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré que « les Palestiniens doivent libérer les prisonniers et quitter Gaza en tant que déplacés ».
Vision des Palestiniens
Al-Haila considère que l’administration américaine soutient cet objectif, offrant ainsi à l’occupation israélienne une couverture politique et militaire. Il a souligné qu’il est insensé d’utiliser les mêmes outils et méthodes tout en s’attendant à des résultats différents après 15 mois de guerre israélienne à Gaza.
Réactions des analystes
Le spécialiste des affaires israéliennes, Ihab Jabarin, approuve l’avis d’Al-Haila, affirmant que Netanyahu est responsable de l’entrave à l’accord d’échange de prisonniers et au cessez-le-feu à Gaza, ayant provoqué des crises pour faire échouer cet accord, ce que certains Israéliens reconnaissent clairement.
Opinions divergentes
Concernant la position américaine, Tim Constantinian, vice-président de la rédaction du Washington Times, a soutenu que Hamas est responsable de l’entrave à l’accord d’échange de prisonniers et au cessez-le-feu, prétendant qu’elle n’a pas fait de concessions et insiste pour rester au pouvoir.