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Après plusieurs mois de débats, les adhérents socialistes se sont réunis à Nancy jusqu’au dimanche 15 juin. Ils saluent un congrès pacifié et espèrent que les trois courants du parti parviendront à s’entendre sur une direction commune.
Des militants déterminés
A 47 ans, Pierre et Mathieu ne sont pas encore des « vieux de la vieille », mais ils ont déjà connu plusieurs congrès du Parti socialiste. Militants chez les roses depuis respectivement treize et seize ans, les deux hommes ont fait le trajet depuis les Côtes-d’Armor et Bruxelles pour assister à la fin du 81e congrès du parti, qui se déroule du 13 au 15 juin à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Les deux hommes ont soutenu le texte d’orientation C, porté par Nicolas Mayer-Rossignol, qui a été vaincu par Olivier Faure lors de l’élection du premier secrétaire. Cependant, ils ne se laissent pas abattre par cette défaite. « Maintenant, on espère que les uns les autres arriveront à se mettre d’accord sur une synthèse », explique Pierre, en notant que « les trois courants ont beaucoup de choses en commun ».
Réunions en coulisses
À l’abri des regards, les émissaires des trois camps multiplient les réunions pour tenter d’aboutir à un rassemblement de la famille socialiste. En attendant une annonce potentielle d’accord, les militants du PS, tous « TO » (textes d’orientations, donc courants) confondus, s’accordent sur un point : la satisfaction d’avoir évité une guerre sanglante comme il y a deux ans à Marseille.
Un congrès apaisé
Ce rassemblement à Nancy est perçu comme un tournant positif pour le Parti socialiste. Les discussions se concentrent sur la recherche d’un consensus qui pourrait redynamiser le parti et renforcer son impact sur la scène politique française.