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À Zurich, une controverse éclate suite aux licenciements massifs de locataires dans trois immeubles appartenant à Sugus. Une locataire touchée a partagé son expérience, révélant que l’administration lui a demandé au téléphone si elle aurait agi différemment face à un héritage. Cette situation a suscité des réactions, notamment de la part de Përparim Avdili, qui s’oppose fermement à la manière de gérer ces licenciements.
Des Licenciements Contestés
Përparim Avdili a qualifié le comportement de l’héritière d’inacceptable, affirmant que cette façon de traiter les locataires est inadmissible. Il souligne que le propriétaire des immeubles a constamment nié que la crise du logement soit exacerbée par des propriétaires cherchant uniquement à maximiser leurs profits, au détriment de l’accès à des logements abordables.
Analyse de la Crise du Logement
Selon Avdili, la problématique fondamentale du logement réside dans le manque d’espace. Il indique que, malgré la planification d’une rénovation complète des trois immeubles, la surface habitable restera inchangée. Il critique également la municipalité, qui prône un développement durable tout en négligeant les besoins réels en matière de logement.
Rendement et Rénovations
Les autres héritiers des immeubles Sugus affirment qu’aucune rénovation complète n’est requise dans leurs propriétés, suggérant que la motivation derrière les licenciements est davantage liée aux souhaits de rendement financier qu’à une réelle nécessité de rénovation. Cela soulève des questions sur l’impact de ces décisions sur la crise du logement, en particulier en ce qui concerne les logements de luxe.
Propositions pour le Logement Abordable
Avdili a également évoqué des propositions visant à améliorer la situation, en appelant à une offensive pour la construction de logements. Il préconise de simplifier les procédures d’octroi de permis de construire, de réduire la réglementation et d’augmenter la densité des constructions pour avoir un effet apaisant sur le marché immobilier et les prix.
Réactions Politiques
Le Parti socialiste (SP) a récemment demandé une augmentation de l’aide à la construction de logements de 250 millions d’euros, faisant passer le total à 750 millions d’euros par an. Avdili a qualifié cette demande de « gaspillage d’argent public », arguant que la situation à Vienne, où les logements d’État existent depuis plus d’un siècle, ne peut pas être comparée à Zurich, où de telles initiatives sont désormais absentes.
Conclusion sur le Logement
En somme, la situation à Zurich illustre les tensions entre le besoin de logements abordables et les intérêts économiques. Les opinions divergent sur la meilleure manière de résoudre la crise du logement, mais il est clair que des changements doivent être opérés pour garantir l’accès au logement pour tous.