Home ActualitéConvocation reportée dans l’affaire Grégory Villemin

Convocation reportée dans l’affaire Grégory Villemin

by charles
France

L’affaire Grégory Villemin refait surface autour de l’audition de sa grand-tante. Jacqueline Jacob, âgée de 81 ans, est au cœur d’un volet judiciaire lié à des lettres anonymes. La convocation est reportée au vendredi 24 octobre 2025 à 10H00, a annoncé mardi le procureur général de la cour d’appel de Dijon. Selon les avocats, l’audition viserait une possible « mise en examen pour association de malfaiteurs criminelle ». Le procureur général Philippe Astruc a précisé dans un communiqué que le report répondait à une demande des conseils de Mme Thuriot. Jacqueline Jacob avait déjà déclaré sa « totale innocence » en juin, lorsque l’annonce d’une prochaine interpellation avait été évoquée dans le cadre du dossier. L’affaire Grégory remonte à 1984, quand le garçon de quatre ans a été retrouvé mort dans la Vologne, et a alimenté des décennies de procédures et d’allégations autour de lettres d’un mystérieux « corbeau ».

Portrait de Grégory Villemin enfant, affaire non résolue
Portrait de Grégory Villemin, victime d’un des dossiers criminels les plus médiatisés.

Convocation reportée et éléments du dossier

Dans ce volet, Jacqueline Jacob est visée dans le cadre d’anciennes procédures liées à des lettres anonymes adressées à la famille. La convocation est fixée au 24 octobre 2025 à 10H00, conformément au communiqué du parquet. Selon les avocats, l’audition viserait une possible « mise en examen pour association de malfaiteurs criminelle ». Le procureur général a précisé que ce report répondait à une demande des conseils de Mme Thuriot.

Jacqueline Jacob avait auparavant été interpellée en juin 2017, avec son époux Marcel. À l’époque, les autorités avaient procédé à des gardes à vue et elle avait été mise en examen avec son mari pour « enlèvement et séquestration suivie de mort », avant que les poursuites ne soient annulées pour vice de forme. Une expertise en graphologie avait alors désigné l’auteure présumée d’une ou plusieurs lettres d’injures et de menaces à la famille du petit Grégory.

Grégory Villemin avait été retrouvé mort le 16 octobre 1984, pieds et poings liés, dans la Vologne, après sa disparition dans le village des Vosges. Les lettres anonymes évoquées par les médias et les enquêteurs ont nourri des années de doutes et de spéculations autour d’un « corbeau » qui aurait pris pour cible les proches du garçon.

Contexte et enjeux du dossier

Cette affaire demeure l’un des dossiers criminels les plus médiatisés et les plus suivis en France, en raison de sa longévité et des nombreuses hypothèses qui ont été avancées au fil des décennies. Le volet judiciaire recentre l’attention sur le rôle des proches, les investigations en cours et les preuves qui pourraient justifier une mise en examen nouvelle.

Les éléments présentés par les avocats et les autorités soulignent des rebondissements récurrents, sans que la vérité judiciaire soit encore établie à ce stade. L’affaire Grégory a également alimenté des débats sur la manière dont les preuves et les témoignages sont traités dans les procédures complexes impliquant des membres de la famille.

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