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COP 29 : Le Royaume-Uni en tête de la diplomatie climatique

by Sara
Azerbaïdjan, Royaume-Uni

La première journée de la COP 29, qui se tient à Bakou en Azerbaïdjan, a accueilli plusieurs chefs d’État et de gouvernement. Malheureusement, la majorité des dirigeants du G20, appelés à contribuer en raison de leur responsabilité historique, étaient absents. En revanche, le Royaume-Uni s’est présenté en force, affichant son ambition de mener la diplomatie climatique et annonçant des objectifs ambitieux pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Ces annonces, bien accueillies mais avec prudence par les ONG, sont intervenues alors que les dirigeants prenaient la parole, certains appelant à intensifier les efforts face au réchauffement climatique, tandis que d’autres louaient encore le gaz et le pétrole.

Les objectifs ambitieux du Royaume-Uni

Le Premier ministre britannique travailliste, Keir Starmer, a déclaré que son pays s’engageait à réduire « d’au moins 81 % » ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035 par rapport à 1990. Il a également exhorté les autres pays à « présenter des objectifs ambitieux ». « Un problème mondial nécessite également un partenariat mondial et une coopération internationale responsable », a-t-il insisté lors d’une conférence de presse. Arrivé au pouvoir en juillet, le nouveau gouvernement travailliste vise à placer le climat « au centre » de sa diplomatie, en réponse aux critiques sur le manque d’implication du précédent gouvernement conservateur. Lors de la précédente COP, à Dubaï, l’ex-Premier ministre Rishi Sunak n’avait effectué qu’un déplacement éclair.

L’Azerbaïdjan, terre de pétrole

Cette année, la conférence se déroule dans un pays grand producteur de pétrole et de gaz. Le président Ilham Aliev a décrit les hydrocarbures comme un « cadeau de Dieu », soulignant que l’Union européenne lui avait demandé d’augmenter sa fourniture de gaz après la crise énergétique de 2022. « Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre : ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d’en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin », a-t-il déclaré. Il a également critiqué les « médias fake news » des États-Unis, premier producteur mondial d’énergies fossiles, les incitant à « se regarder dans le miroir ».

L’Espagne et Valence, victimes du changement climatique

Le changement climatique « a contribué à la mort de plus de 200 de nos compatriotes. […] La planète nous envoie un signal fort », a déclaré Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol, deux semaines après les inondations meurtrières à Valence. « Mais en cette période cruciale pour notre humanité, nous voyons de nombreux gouvernements hésiter et ralentir alors qu’ils devraient accélérer », a-t-il ajouté. En début de semaine, un nouvel épisode de fortes pluies est attendu en Espagne. L’Aemet, l’Agence météorologique nationale, a placé plusieurs régions, dont Valence, les Baléares et la Catalogne, en vigilance orange.

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