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La corruption pèse lourdement sur le gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sánchez, entraînant une chute des attentes électorales pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), comme l’indique une récente enquête de SocioMétrica pour EL ESPAÑOL. Ce sondage est le premier à être réalisé depuis la déclaration du principal suspect de l’affaire Koldo, Víctor de Aldama, devant le juge.
Résultats du sondage
Selon les résultats, si des élections générales se tenaient aujourd’hui, le PSOE obtiendrait 109 sièges, soit 12 de moins que son nombre actuel au Congrès, avec un soutien de 26,7 % des voix, marquant un recul de 5 points par rapport aux précédents scrutins.
En revanche, le Parti populaire (PP) élargit son avance à 8,1 points, atteignant 34,8 % des voix et 152 sièges. Cela représenterait un gain de 43 sièges pour le PP par rapport au PSOE, qui perdrait ainsi toute possibilité de gouverner, tout en restant à 24 sièges de la majorité absolue.

Impact des révélations de Víctor de Aldama
Le sondage met en lumière l’impact des révélations de Víctor de Aldama, qui a avoué avoir versé des pots-de-vin à plusieurs responsables politiques, dont l’ancien ministre José Luis Ábalos (650 000 euros) et l’actuel secrétaire d’organisation du PSOE, Santos Cerdán (15 000 euros). Aldama a averti que d’autres preuves pourraient bientôt émerger.
Évolution des autres partis
En parallèle, Vox enregistre une hausse significative, atteignant 13,5 % des voix avec 40 sièges, soit une augmentation par rapport aux 33 sièges précédents. Sumar, bien que gagnant timidement trois sièges pour atteindre 13, cela reste insuffisant, car le parti perdrait 18 des 31 sièges obtenus lors des élections générales de juillet.
Scénario politique actuel
Avec ces chiffres, la dynamique des blocs politiques en Espagne pourrait changer de manière significative. Le PP et Vox pourraient totaliser 192 sièges, dépassant largement la majorité absolue fixée à 176 sièges. En revanche, le bloc de gauche, composé du PSOE, Sumar et Podemos, se réduirait à seulement 125 députés, rendant incertaine la position de Pedro Sánchez à Moncloa.

Analyse des transferts de voix
Le PP conserve 84,2 % de ses anciens électeurs, tout en attirant 5,7 % des votants du PSOE et 7,7 % des abstentionnistes. En revanche, le PSOE perd 30,8 % de ses électeurs, avec seulement 69,2 % de soutien des anciens votants. Cela montre l’ampleur des conséquences du scandale de corruption pour le parti.
Conclusion sur l’avenir politique
Le PSOE se trouve dans une situation précaire face aux révélations continues concernant la corruption. Les perspectives pour le parti semblent sombres, suscitant des préoccupations sur la continuité de la direction de Pedro Sánchez.
