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Les inondations récentes en Italie, notamment en Émilie-Romagne, ont causé des dégâts considérables à l’agriculture. Plusieurs régions comme la Lombardie et la Toscane subissent également les conséquences de ces événements climatiques extrêmes.
Dégâts en Émilie-Romagne
Dans la province de Reggio Emilia, la zone de Cadelbosco di Sotto a été particulièrement touchée, avec le canal Tassone et le torrent Crostolo ayant rompu leurs berges. Les inondations ont engendré des dommages dans toutes les provinces, affectant les serres, les entrepôts de stockage, ainsi que les cantines. De plus, les récoltes de betteraves à sucre et les semis de céréales pour l’automne-hiver ont été interrompus.
Le président de Confagricoltura Émilie-Romagne, Marcello Bonvicini, a exprimé son inquiétude concernant la situation actuelle. « De Parme à Reggio, Modène, Ferrare et Bologne, l’agriculture est de nouveau sous l’eau avec d’importants dommages aux cultures fruitières et viticoles », a-t-il déclaré. Les entreprises touchées par cette nouvelle vague de mauvais temps peinent encore à se remettre des pertes dues à des événements catastrophiques antérieurs comme les gelées, les tornades et les inondations.
Impact en Lombardie et en Toscane
En Lombardie, les pluies diluviennes ont paralysé la récolte du riz, du maïs et de la soja, transformant les champs en véritables marais. Les estimations prévoient une baisse de production de 20 à 30 % par rapport aux années normales. Coldiretti souligne que si les conditions météorologiques défavorables persistent, la production restante pourrait être complètement perdue.
En Toscane, les dommages se chiffrent en milliers d’hectares de champs submergés par l’eau et la boue. Des zones entre Livourne, Grosseto et Pise ont été gravement touchées suite à l’inondation de rivières et de canaux, entraînant la destruction totale des légumes, des oliviers et des vignes.
Appels à la sécurité du territoire
Alors que Coldiretti appelle les autorités nationales et européennes à garantir une aide rapide pour soutenir les entreprises endommagées, le président de Confagricoltura Émilie-Romagne insiste sur la nécessité de sécuriser le territoire. Marcello Bonvicini a déclaré que « la mise en sécurité des territoires devrait être une priorité ».
Stefano Francia, président de Cia Émilie-Romagne, souligne l’importance d’un plan extraordinaire pour sécuriser le territoire, incluant la maintenance des cours d’eau et la construction d’infrastructures nécessaires pour gérer ces événements devenus réguliers. Il est impératif que le Plan national d’adaptation aux changements climatiques (Pnacc), adopté en décembre 2023, soit rapidement financé afin de réaliser les actions prévues pour protéger l’agriculture italienne.