Une vague de chaleur intense parcourt actuellement l’Iran, provoquant des pénuries critiques d’eau et d’électricité dans de nombreuses régions du pays. Selon des médias d’État, les niveaux des réserves d’eau ont atteint des minima historiques, aggravant la crise hydrique déjà préoccupante. Ce phénomène climatique exceptionnel, qui s’inscrit dans un contexte de montée globale des températures, met en lumière la vulnérabilité des infrastructures essentielles face à l’augmentation des épisodes de canicule.
Des répercussions sur la vie quotidienne et l’économie
Les habitants de plusieurs grandes villes iraniennes font face à des coupures d’électricité régulières, rendant la vie quotidienne difficile alors que la consommation énergétique atteint des sommets. Les agriculteurs, dépendants des ressources en eau pour l’irrigation, subissent également de lourdes pertes, ce qui pourrait accentuer la crise alimentaire dans la région.
Une situation critique amplifiée par des ressources en eau dégradées
Les réservoirs d’eau, déjà fragilisés par de longues périodes de sécheresse, se trouvent aujourd’hui à des niveaux alarmants. Cette situation pourrait entraîner des restrictions encore plus sévères et perturber les activités économiques, notamment dans les secteurs agricoles et industriels. Les autorités iraniennes appellent à la prudence et multiplient les mesures pour économiser l’eau.
Les experts soulignent que ces phénomènes de canicule devraient devenir plus fréquents et intensifs en raison du changement climatique, obligeant le pays à revoir ses stratégies de gestion des ressources naturelles et énergétiques.