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Crise en Ukraine : les États-Unis déploient leur émissaire à Moscou pour une « dernière chance » de négociation
Alors que la tension entre Moscou et Washington atteint de nouveaux sommets, l’arrivée de l’émissaire américain Steve Witkoff à Moscou marque une étape cruciale dans les efforts diplomatiques pour tenter de stopper l’offensive russe en Ukraine.
Une visite diplomatique sous haute tension
Depuis plusieurs jours, les relations entre la Russie et les États-Unis sont au point culminant, notamment après le déploiement de deux sous-marins nucléaires américains par Donald Trump, accentuant la pression sur le Kremlin. L’objectif de cette mission, selon Washington, est d’ouvrir une » dernière occasion » d’éviter une escalade militaire encore plus grande dans le conflit ukrainien.
Steve Witkoff, connu comme l’homme de confiance de Donald Trump pour les » missions de paix « , a été accueilli à Moscou par le représentant spécial du président russe, Kirill Dmitriev. Bien que les rencontres avec le président Vladimir Poutine aient déjà eu lieu dans le passé, ces échanges n’ont pas permis de modifier la position ferme de Moscou face à l’offensive en Ukraine.
Les enjeux et menaces économiques
Face à cette situation, Washington a donné à la Russie un ultimatum de dix jours, jusqu’à ce vendredi, pour cesser ses opérations militaires. Au-delà, le président américain a menacé d’imposer des » droits de douane secondaires » à des pays comme la Chine et l’Inde, qui continuent de commercer avec Moscou, en réponse aux sanctions économiques américaines.
Malgré ces pressions, le conflit se déploie sur le terrain. Des attaques de drones russes dans les régions de Zaporijjia et Kherson ont fait plusieurs blessés, tandis que la Russie revendique l’interception de 51 drones ukrainiens dans la nuit précédente. La tension militaire reste vive, avec un déploiement accru d’armements et une intensification des frappes des deux côtés.
Une solidarité européenne renforcée
En soutien à l’Ukraine, plusieurs pays européens, dont la Suède, le Danemark et la Norvège, ont annoncé leur intention d’acheter pour 500 millions de dollars d’armes américaines via des réserves, comprenant des systèmes de défense aérienne, des armes antichars et des munitions. Ces aides militaires visent à renforcer la capacité de défense ukrainienne, considérée comme essentielle dans la lutte contre l’offensive russe.
Les Pays-Bas ont, de leur côté, confirmé un don de 500 millions d’euros dans le cadre du projet » PURL « , destiné à financer les besoins prioritaires de l’Ukraine, dans une démarche qui témoigne du soutien accru des alliés occidentaux.
Ce que signifient ces stratégies pour l’avenir
Vladimir Poutine, tout en appelant à la paix, continue d’exiger la cession de régions partiellement occupées ainsi que la fin des livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine, conditions jugées inacceptables par Kiev. Sur le terrain, la guerre continue d’évoluer avec des frappes et des interceptions de drones, tandis que la diplomatie tente de trouver un terrain d’entente dans un contexte de tensions exacerbées.
