Table of Contents
Près de 450 000 Afghans ont quitté l’Iran depuis le début de l’été
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), près de 450 000 Afghans ont quitté l’Iran pour retourner dans leur pays d’origine entre le 1er juin et le 5 juillet, dans le contexte de la mise en œuvre d’un délai fixé par Téhéran pour le départ des migrants sans papiers. Ce flux massif s’inscrit dans une tendance plus large, marquée par une pression accrue sur la frontière entre l’Iran et l’Afghanistan.
Une tendance en hausse sur le long terme
Ce chiffre remarquable s’inscrit dans un contexte où, sur l’ensemble de l’année 2025, plus de 900 000 Afghans auraient déjà quitté l’Iran pour rentrer dans leur pays, selon les données officielles. Ce mouvement de rapatriement massif est lié à plusieurs facteurs, notamment la fin de certains accords temporaires, mais aussi aux difficultés économiques et aux tensions croissantes dans la région.
Les enjeux pour l’Afghanistan
Le retour de ce nombre important de migrants pose des défis considérables pour l’Afghanistan. La réinsertion des rapatriés, déjà fragilisés par une situation sécuritaire critique et un contexte socio-économique difficile, constitue une urgence pour les autorités afghanes. Ce flux renforce également les tensions diplomatiques et humanitaires dans la région.
Perspectives et réactions
Face à cette crise migratoire, des ONG et des acteurs internationaux appellent à une gestion concertée et à un soutien accru pour les populations vulnérables. La communauté internationale reste attentive à la dynamique migratoire entre l’Iran et l’Afghanistan, qui pourrait encore s’intensifier si les conditions ne s’améliorent pas. La question du droit d’asile, de l’aide humanitaire et de la sécurité demeure au cœur des préoccupations.