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Les discussions sur la création de nouveaux fonds de dette en Allemagne, destinés à financer la défense et les infrastructures, suscitent des réactions vives. La célèbre économiste Veronika Grimm a exprimé son désaccord avec ces projets, soulignant leur caractère peu réaliste. Alors que les pourparlers entre la CDU et le SPD se poursuivent, le pays se retrouve sous pression pour résoudre des questions financières cruciales.
Critique de Veronika Grimm
Veronika Grimm, économiste respectée, a qualifié le plan de création d’un fonds de dettes de « satire ». Elle a déclaré : « L’Ampel a maintenant prouvé pendant trois ans et demi que les subventions sur la base de dettes ne fonctionnent pas, que l’État est mauvais pour utiliser l’argent de manière appropriée. » En ce qui concerne les fonds spéciaux présumés d’un montant de 400 milliards d’euros pour la défense et les infrastructures, elle a ajouté : « Ça sonne davantage comme une blague que comme une proposition sérieuse. »
Les projets de fonds spéciaux
Selon des rapports concordants, la CDU et le SPD envisagent la création de deux fonds spéciaux, chacun d’un montant de plus de 400 milliards d’euros. Ces fonds seraient destinés à renforcer la Bundeswehr et à améliorer les infrastructures du pays. Les économistes impliqués dans la conception de ces projets incluent des figures reconnues telles que Clemens Fuest et Michael Hüther.
Ces propositions seraient une réponse aux pressions croissantes liées aux tensions géopolitiques, notamment l’escalade des conflits entre les États-Unis et l’Ukraine, qui ont conduit à une nécessité accrue d’investissements dans la sécurité.
Réactions politiques
Les discussions actuelles entre la CDU et le SPD sont également marquées par des préoccupations concernant l’accueil des réfugiés afghans. La CDU a appelé à un moratoire sur les vols d’évacuation jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, soulignant que la responsabilité des décisions d’entrée devrait incomber à la nouvelle administration.
De plus, des voix, comme celles de l’ancienne ministre Thomas de Maizière et du député Peer Steinbrück, ont appelé à une réforme rapide de l’État et de l’administration pour renforcer la démocratie face à des menaces potentielles.
Perspectives d’avenir
Les discussions et les négociations se poursuivent avec l’espoir d’atteindre un consensus sur les questions financières avant le sommet de l’UE. La CDU a exprimé son souhait d’achever ces négociations rapidement, tandis que la SPD se montre ouverte à une coopération renforcée pour faire face aux défis économiques à venir.
Alors que le pays se prépare à d’importants changements, les opinions divergentes sur la gestion de la dette et les investissements nécessaires révèlent des fractures profondes au sein du paysage politique allemand.