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Danyal Bayaz, le ministre des Finances de Bade-Wurtemberg, exprime la nécessité d’une réforme fiscale en Allemagne, soulignant que les milliards de dettes ne suffisent pas. Il appelle à un changement d’état d’esprit et à la création d’un nouveau fonds de défense.
Des changements nécessaires dans la finance publique
Bayaz souligne l’importance de ne pas se concentrer uniquement sur les différents courants au sein de son parti, mais sur la nécessité d’admettre les besoins de défense et d’investissement qui ont été négligés pendant des années. Il critique les récentes augmentations de la dette par le gouvernement, notant qu’elles dépassent les attentes de ses prédécesseurs.
La nécessité d’une approche équilibrée
Dans un contexte où la coalition pourrait privilégier des questions sociales, telles que les prestations familiales, au détriment de l’environnement, Bayaz se montre ferme. Il estime que des décisions doivent être prises pour renforcer les capacités de défense et que les écologistes joueront un rôle de contrepoids pour garantir que les priorités environnementales ne soient pas sacrifiées.
Vers une politique fiscale verte
La politique fiscale verte que propose Bayaz inclut des investissements massifs dans les infrastructures, non seulement pour la défense mais aussi pour la modernisation des réseaux énergétiques. Il propose que des normes soient assouplies pour permettre une transition rapide vers des systèmes de chaleur renouvelables.
Réduire la perception de dysfonctionnement
Bayaz reconnaît que la perception d’un État dysfonctionnel pousse de plus en plus de citoyens à se détourner du gouvernement. Il suggère que des projets emblématiques, tels que l’amélioration des infrastructures scolaires et de transport, doivent être lancés rapidement pour restaurer la confiance du public.
Un appel à l’action collective
Pour financer ces réformes, Bayaz évoque la possibilité de transformer le reste de la taxe de solidarité en une contribution à la défense. Il insiste sur le fait que la situation actuelle exige une réforme profonde de l’État, exigeant des citoyens un engagement accru en matière de responsabilité personnelle.
Un avenir incertain
Il conclut en signalant que si les dettes sont utilisées pour éviter les réformes nécessaires, le gouvernement ne pourra pas transmettre le sérieux de la situation aux citoyens. Selon lui, il est crucial de développer une agenda de réformes qui sollicitera la coopération de tous.
Mobiliser des fonds privés
En ce qui concerne le climat, Bayaz exprime le souhait d’utiliser une partie des fonds versés dans le Fonds de transformation climatique pour renforcer le capital des services publics. Cela pourrait attirer des investissements privés dans le secteur énergétique.