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De nombreuses personnalités et institutions suisses prennent leurs distances avec X, anciennement connu sous le nom de Twitter. Cette plateforme, désormais sous la direction du milliardaire technologique Elon Musk, a vu sa réputation chuter dans le pays.
Des départs significatifs
Vendredi, le portail d’actualités Watson a annoncé la fermeture de ses comptes X, invoquant un « déni de réalité » imposé par les propriétaires de la plateforme. De plus, l’Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) ainsi que l’Institut de recherche sur la neige et les avalanches ont également décidé de quitter X pour se tourner vers le service de messagerie Bluesky. L’Institut ornithologique de Sempach n’est plus actif sur X non plus.
Un changement dans le paysage politique
Dans le domaine politique suisse, la ministre de l’Intérieur, Elisabeth Baume-Schneider, est l’une des premières à faire le pas. Elle a choisi Threads, une alternative proposée par le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg. En revanche, la ministre des Finances et présidente de l’année, Karin Keller-Sutter, n’a ouvert son compte sur X qu’en 2023.
Critiques croissantes envers Musk
Les critiques à l’égard de X et de son propriétaire, Elon Musk, s’intensifient. Plus de 60 universités et institutions de recherche en Allemagne, dont l’Université technique de Dresde et l’Université Humboldt de Berlin, ont récemment annoncé leur départ, déclarant que « les valeurs qui favorisent la diversité, la liberté et la science n’existent plus sur la plateforme ». Ces critiques visent principalement la diffusion incontrôlée des discours de haine et de la désinformation.
Implications politiques
Musk a également fait parler de lui en intervenant dans la politique intérieure de plusieurs pays européens via X. Par exemple, il a suggéré de voter pour le parti populiste de droite AfD en Allemagne et a échangé avec sa leader, Alice Weidel. Musk est aussi devenu conseiller spécial du président élu américain, Donald Trump.