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Une réunion du Conseil européen s’est tenue ce lundi, consacrée à la défense, sous présidence polonaise. Ce rendez-vous est perçu comme un signe de progrès au sein de l’Union européenne, comme l’indique Benjamin Haddad, ministre délégué à l’Europe. Il a également mis en avant l’importance d’un traité à venir entre la France et la Pologne.
Une Europe en mouvement face aux défis
Benjamin Haddad affirme que « l’Europe avance face à l’urgence des événements, de la guerre d’agression de la Russie en Ukraine aux conséquences de l’élection de Trump ». Selon lui, cette situation exige que l’Europe soit moins naïve et capable de défendre ses propres intérêts. Il souligne que la France double son budget militaire durant les deux mandats d’Emmanuel Macron, tout en soutenant la création de nouvelles voies de financement au niveau européen. Haddad insiste sur le fait que les fonds européens doivent soutenir les industries de défense européennes, plutôt que celles des États-Unis ou de la Corée.
La Pologne en première ligne
« La Pologne est en première ligne face à la menace de la Russie », déclare Haddad. Le ministre souligne que la sécurité est devenue la priorité de la présidence polonaise de l’UE. Citant Donald Tusk, il évoque l’idée que « l’Europe doit prendre son destin entre ses mains », ce qui ouvre une opportunité historique pour avancer ensemble. Haddad mentionne également sa visite à Varsovie dès sa nomination, témoignant de l’importance de la relation entre les deux pays.
Le traité de Nancy entre la France et la Pologne
Concernant le « traité de Nancy » entre la France et la Pologne, Benjamin Haddad précise qu’il sera signé dans les prochains mois. Les discussions, déjà entamées, devraient s’intensifier. Le ministre souligne que la Pologne partage des priorités avec la France, notamment en matière de compétitivité et de défense de l’Europe. Il rappelle aussi l’histoire commune entre les deux nations, illustrée par des statues de Napoléon et de Gaulle à Varsovie, et évoque la nécessité de renforcer les liens en Europe centrale.
Une vision sur la présidence Trump
En réponse à une question sur la présidence de Trump, Benjamin Haddad explique qu’il a été frappé par le déni des élites américaines et européennes qui pensaient que sa présidence n’était qu’une parenthèse. Selon lui, Trump a en réalité accéléré des tendances préexistantes telles que le protectionnisme et l’unilatéralisme. Il conclut en affirmant que même si les Américains sont des alliés, la véritable réponse aux défis se trouve en Europe.