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Une gérante de résidence à La Plagne témoigne des dégradations subies après le passage de plusieurs centaines d’étudiants flamands. Ce phénomène, récurrent dans les stations de ski, soulève des inquiétudes quant à la gestion de ces groupes par les tours opérateurs.
Des dégâts considérables dans la résidence Bellecôte
La résidence Bellecôte, gérée par Nathalie Gaillard et son équipe, a été particulièrement touchée lors de la semaine du 1er au 8 février. Les étudiants flamands, qui occupaient les 408 appartements de la résidence, ont causé d’importantes dégradations, entraînant l’intervention répétée des gendarmes en raison de tapage nocturne.

Des conditions de séjour inacceptables
Nathalie Gaillard décrit des appartements laissés dans un état déplorable : « Ils nous ont démonté des portes, ils nous ont fait énormément de dégradations », se lamente-t-elle. Les murs étaient recouverts de nourriture, et des excréments ont été retrouvés dans les couloirs. Cette situation a mis à mal la capacité de l’équipe de la résidence à effectuer les réparations nécessaires dans un délai raisonnable.
Une gestion complexe des groupes d’étudiants
Les conséquences de ces séjours chaotiques se sont rapidement fait sentir. Des familles arrivées le week-end suivant ont découvert du matériel cassé et des réparations faites à la hâte. « Je comprends que les gens soient mécontents », admet la gérante. Elle souligne son impuissance face à ces réservations, qui passent exclusivement par des tours opérateurs.
Des mesures de sécurité insuffisantes
Pour tenter de maintenir l’ordre, des agents de sécurité effectuent des rondes tout au long de la semaine. Leur mission principale consiste à réduire le bruit et, si nécessaire, à confisquer des enceintes. Nathalie Gaillard note : « Ces étudiants organisent carrément leurs soirées dans ces appartements comme s’ils étaient chez eux. » Les plaintes des voisins, souvent gênés par le bruit, sont de plus en plus fréquentes.
Un phénomène récurrent à La Plagne
Ce problème n’est pas isolé. Au cours du mois de janvier, Nathalie Gaillard a déjà reçu d’autres groupes d’étudiants qui ont posé des soucis similaires. Bien qu’elle remonte régulièrement ces préoccupations à sa hiérarchie, aucune solution durable n’a encore été mise en place.